Cet article date de plus de cinq ans.

Tour de France 2019 : Alaphilippe, Pinot, Bernal : La 14e étape en questions

Enfin ! Après quinze longs jours de course, le peloton du Tour de France entre véritablement en haute montagne. Après un apéritif jeudi, le Tourmalet se pose ce samedi en plat de résistance. Alaphilippe peut-il poursuivre son épopée ? Pinot va-t-il attaquer ? Bernal est-il un équipier pour Thomas ? Ce sont nos questions pour cette 14e étape !
Article rédigé par Christophe Gaudot
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
  (MARCO BERTORELLO / AFP)

Le Tourmalet, mythique ascension du Tour de France sera le juge de paix de cette 14e étape du Tour de France. Avant cela, les coureurs s'attaqueront au Col du Soulor mais la vallée entre les deux cols ne devrait pas permettre de lancer les offensives de loin.

Julian Alaphilippe peut-il poursuivre son épopée ?

On l’attend. Ce moment où Julian Alaphilippe va craquer. On ne le souhaite pas mais on pense qu’il va arriver. Et jour après jour, le Français surprend son monde. Vendredi, il a prouvé, si besoin était, que sa forme était étincelante en remportant le contre-la-montre de Pau. Peut-il tenir sur le terrible Tourmalet ? Sa chance ? Il y a beaucoup de vallées entre le Soulor et l’ascension finale, aussi on pourrait assister à une course de côte. Si jamais les favoris se regardent, Alaphilippe devrait pouvoir tenir. Dans le cas contraire...

Thibaut Pinot va-t-il tenter sa chance ?

Mardi, lors de la journée de repos, au lendemain de la bordure d’Albi, Thibaut Pinot se tournait déjà vers le Tourmalet. Il prophétisait que ça allait “faire mal”, que la victoire se jouerait “à la cuisse”. Déjà vainqueur au sommet de l’Alpe d’Huez, le Français a sans doute envie de s’offrir un autre monument du Tour de France. Repoussé à 1’56’’ de Thomas au général et à 1’10’’ du podium, il doit de toute façon être offensif pour croire en son rêve.

Quel rôle pour Egan Bernal ?

Avant le Tour de France, Geraint Thomas et Egan Bernal étaient érigés en co-leader par le Team Ineos. Quinze jours après le départ, le premier compte 1’26’’ d’avance sur le second. Le Colombien va-t-il se muer en super-équipier de luxe ? Il y a des fortes chances. Chez Ineos, on n’a pas l’habitude de faire des sentiments et maintenant que la hiérarchie au général est claire, elle pourrait le devenir aussi dans l’équipe. A moins que les Britanniques ne se servent de Bernal pour lancer l’offensive de loin.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.