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Tour de France 2019 : la 4e étape en questions

La 4e étape du Tour de France reliera Reims à Nancy. L'arrivée semble promise aux sprinteurs au lendemain de la victoire en solitaire de Julian Alaphilippe, nouveau maillot jaune. Groenewegen, Sagan, Viviani, Ewan ou Matthews vont-ils offrir au public la lutte tant attendue ?
Article rédigé par Hugo Monier
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Après l'exploit de Julian Alaphilippe lundi, que nous réserve la 4e étape du Tour de France 2019 ? Le nouveau maillot jaune, une première depuis 2014 pour un coureur français, aura l'occasion d'étrenner sa tunique sur la route jusqu'à Nancy. Avant une arrivée groupée ? 

Le premier vrai sprint massif ?

Avec la chute de Bruxelles qui a gêné le sprint final puis le contre-la-montre par équipes et enfin le final difficile à Épernay, les grosses cuisses n’ont pas encore eu le droit de s’expliquer à la régulière depuis le début de ce Tour de France 2019. Les 213,5 kilomètres entre Reims et Nancy devraient leur convenir à la perfection avec seulement deux côtes de quatrième catégorie sur le parcours. Attention toutefois le final comporte quelques pièges dont une épingle à 3,5 kilomètres de l’arrivée et un autre à 90 degrés dans les deux derniers kilomètres.

Quelle forme pour Groenewegen ? 

Double vainqueur d'étape l'an dernier, premier sur les Champs-Elysées en 2017, Dylan Groenewegen est particulièrement attendu cette saison. Mais le Néerlandais de Jumbo-Visma a été pris dans la chute de la première étape, l'empêchant de viser une victoire d'entrée. Trois jours après, le coureur le plus puissant du peloton, victorieux deux fois sur Paris-Nice en mars, est-il suffisamment remis ? Ses blessures n'étaient que superficielles selon son équipe. Face à la concurrence de Peter Sagan, Elia Viviani ou encore Caleb Ewan, il devra être à 100% pour signer sa dixième victoire individuelle de la saison.

Un groupe peut-il piéger les sprinteurs ?

Les organisateurs du Tour de France offrent rarement un final sans aucune difficulté. C’est encore le cas entre Reims et Nancy ce mardi. Après la Côte des Rosières (1km à 7%) au kilomètre 121, celle de Maron, placée à 15 kilomètres du but pourrait donner des idées à quelques audacieux. Pour mettre en difficulté les sprinteurs et désorganiser leurs équipes, il faudra profiter de la longueur (relative, il est vrai) de cette côte (3,2 kilomètres). Attaquer à moins d’une borne du sommet ne suffira pas pour ensuite rallier Nancy en vainqueur.

Avec Christophe Gaudot 

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