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Tour de France 2019 : La surprise Mike Teunissen premier vainqueur et premier maillot jaune

Mike Teunissen (Jumbo-Visma) a remporté la première étape du Tour de France 2019 tracée en boucle autour de Bruxelles. Le Néerlandais a devancé de quelques centimètres seulement un Peter Sagan (Bora-Hansgrohe) qui pensait être le plus fort. Caleb Ewan complète le podium alors qu'une chute a coupé le peloton dans les trois derniers kilomètres. Dylan Groenewegen, le sprinteur attendu, est allé à terre et le sprint a été très désorganisé. Teunissen, l'habituel lanceur de Groenewegen, en a profité pour la plus belle victoire de sa carrière.
Article rédigé par Christophe Gaudot
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
  (MARCO BERTORELLO / AFP)

Le Tour de France est lancé, et de quelle manière ! On attendait Dylan Groenewegen, Peter Sagan ou pourquoi pas, Michael Matthews, c'est finalement Mike Teunissen qui a été plus costaud que les autres pour une surprise de taille. A 25 ans, le vainqueur des Quatre Jours de Dunkerque et 7e de Paris-Roubaix vient suppléer son habituel leader, Dylan Groenewegen, qui a chuté dans les deux derniers kilomètres. Teunissen s'est même montré plus solide que Peter Sagan pour le coiffer sur la ligne. Il est le premier Néerlandais maillot jaune depuis Erik Breukink en... 1989. Geraint Thomas et Jakob Fuglsang sont eux allés à terre. Le premier va bien, le second est parti à l'hôpital faire des plus amples examens.

Avec le Mur de Grammont et le Bosberg sur le parcours, la cote de voir un Flandrien à l’avant était belle. Greg Van Avermaet était cet homme. Après l’attaque de Natnael Berhane (Cofidis), le Belge n’a pas hésité à se porter à l’avant pour former un groupe de quatre avec Mads Würtz (Katusha-Alpecin) et Xandro Meurisse (Wanty-Groupe Gobert).

Les pois pour Van Avermaet

L’ancien vainqueur de Paris-Roubaix avait un objectif en tête et il l’a atteint sans aucun problème. Dans un Mur de Grammont noir de monde, le Belge a tranquillement contrôlé l’attaque de Berhane avant de passer en tête. Il portera donc le maillot de meilleur grimpeur dimanche et lundi. Van Avermaet n’avait d’ailleurs que ça en tête puisqu’il s’est relevé sitôt son objectif atteint. Ce quatuor a un temps compté 3’20 d’avance mais jamais plus. Devenu trio sans “GVA”, le groupe a ensuite subi la loi des sprinteurs.

Sagan lance la bataille du vert

Car Peter Sagan n’a pas attendu l’arrivée pour déclencher la bagarre pour le maillot vert. A l’approche du secteur pavé de Thiméon (118e km), les Bora-Hansgrohe ont accéléré. Sept kilomètres plus tard, le Slovaque passait en tête au sprint intermédiaire après que son équipe a ramené à la raison les fuyards. Cassé en morceaux, le peloton a finalement repris sa forme originelle. C’est le moment qu’a choisi Stéphane Rossetto (Cofidis) pour tenter sa chance (à 58 km de l’arrivée). Le deuxième Cofidis à l’avant de la journée s’est offert un beau raid à l’avant mais a été repris à l’orée des neuf dernières bornes.

Dans le final, la première chute de cette 106e édition a déjà mis un outsider à terre, le vainqueur du dernier Dauphiné, Jakob Fuglsang. Souffrant du genou droit et touché à l’arcade, le Danois a mis une dizaine de bornes pour revenir dans le peloton (6 km de l’arrivée). Le reste a appartenu aux sprinteurs. Dylan Groenewegen a goûté au bitume en compagnie notamment d'Emanuel Buchmann. Revenu de nulle part, Teunissen a finalement réglé tout le monde pour s'offrir le plus beau jour de sa vie.

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