Cet article date de plus de quatre ans.

Tour de France : Bryan Coquard "Une étape du Tour ça me fait rêver"

Pour la première fois depuis 2016, Bryan Coquard sera au départ du Tour de France demain à Nice. Trois ans après, l'ancien pistard rêve d'accrocher enfin une étape à son palmarès. En grande forme depuis la reprise, il ne s'interdit pas de rêver à mieux, et pourquoi pas au jaune dès le soir de la première étape. Mais chaque chose en son temps.
Article rédigé par Adrien Hémard Dohain
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3 min
  (SYLVAIN THOMAS / AFP)

Bonjour Bryan, vous êtes de retour sur le Tour de France. Comment le vivez-vous ?
Bryan Coquard : En ne faisant pas le Tour de France on se rend compte à quel point c’est important pour un coureur cycliste. Ca a été un gros vide dans ma carrière. (... ) Peut-être que ces trois années sans Tour m’ont permis de me mettre un cran au dessus cette année parce qu'on avait l'invitation, donc je savais qu’il faudrait être bon dès le départ de la saison. Et que ça m’a permis de travailler encore plus dur, de faire plus attention pour être encore meilleur qu’auparavant”.

Caleb Ewan disait qu’il avait identifié 6 étapes pour une arrivée une sprint, la première en fait-elle partie ?
BC :Peut-être un peu plus que 6 pour moi. On sait que c’est un Tour difficile avec des profils montagneux, quelques bosses où je ne sais pas si je pourrais passer ou pas. Bien évidemment la première étape de Nice fait partie des arrivées au sprint. Je pense que sur ce Tour de France on va assister à des scénarios indécis, parce que même le premier jour, même si les organisateurs ont dit que c’était une étape de sprint, on l’a reconnue mi juin, et je peux vous dire que c’est compliqué avec une descente rapide sur des petites routes. Il va y avoir du sport. Ce sont les coureurs qui font la course. Ce sera une bonne occasion pour moi dès le premier jour. Mais une bonne échappée pourrait être difficile à rattraper.”

Si vous gagnez demain, il y aura le maillot jaune au bout... Vous y pensez ?
BC :
Je n'ai pas forcément ça en tête parce que je ne veux pas me le mettre en tête. Bien évidemment ça fait rêver mais déjà une étape du Tour ça me fait rêver. Je suis passé très proche à deux reprises. Je n’ai pas envie de me mettre plus de pression avec tout ça. Le maillot jaune ce serait extraordinaire, ça fait rêver. La route du Tour est longue, et nous les sprinteurs, on aura des occasions jusqu’au dernier jour sur les Champs.”

Le maillot vert fait partie de vos objectifs ? 
BC : 
Je n’ai pas la prétention en arrivant sur ce Tour de dire que je joue ce maillot vert. Depuis que je suis passé professionnel, il est à Peter Sagan. Il n’a été battu qu’une fois, c’est quand il a été exclu du Tour. Je ne peux pas dire que je joue ce maillot vert. Après ça peut arriver au fur et à mesure des jours s’il y a de bons résultats. J’espère qu’on sera amené à y penser, ça voudra dire que ça se passe très bien.

Aux championnats de France, vous avez été le seul à suivre Démare et Alaphillipe. Vous arrivez dans votre meilleure forme sur ce Tour ?
BC :
Ma meilleure forme, je ne sais pas mais je suis en très bonne condition. Là où je voulais être. Je suis arrivé prêt à la Route d’Occitanie. Ca a été une belle bagarre sur le final du championnat de France, j’étais très content de ma condition mais je suis tombé sur un os, Arnaud Démare, qui était très fort sur ce championnat. Mais j’ai montré que je pouvais répondre sur des accélérations comme ça dans le final. Il y aura des belles choses à faire sur ce Tour.

Plusieurs équipes ont laissé leurs sprinters à la maison. Cela peut modifier les arrivées ?
BC : 
Plus ou moins. D’un côté oui, parce qu’il y a moins d’équipes constituées autour de grands sprinteurs, donc beaucoup moins de trains et de monde dans le final. Et d’un côté non parce qu’on a quand même Caleb Ewan, Sam Bennett, Elia Viviani et j’en passe. Il y a quand même un gros plateau sur ce Tour, avec des parcours plus sélectifs.”

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.