Tour de France: Et la folie Sagan s'empara de Berne
Pendant quelques instants, la ligne droite d’arrivée de la 16e étape du Tour de France à Berne s’est transformée en stade de foot. La faute à qui ? Peter Sagan évidemment ! Sa victoire, d’un fil, sur Alexander Kristoff – sa troisième sur cette Grande Boucle 2016 – a fait basculer sa centaine de supporteurs, que dit-on son fan club, dans la folie. Croisé sur la route menant à Berne, le bus des fans du Slovaque était encore bien calme. Sans doute savait-il qu’il fallait se préserver, préserver sa voix, préserver son corps, pour l’explosion finale. Car Sagan n’est pas homme à décevoir ses fans. Et qu’importe qu’on le dise favori du jour, le champion ne connait pas (plus ?) la pression. Et qu’importe que Kristoff était encore devant à deux mètres du but, le Slovaque a toujours le geste juste pour gagner depuis le départ du Mont-Saint-Michel. Et quel scénario ! Oui Alexander Kristoff a serré le poing en signe de victoire mais le Norvégien devra attendre les Champs s’il veut décrocher son premier succès sur le Tour 2016. Peter Sagan n’a lui pas attendu longtemps, le deuxième jour à Cherbourg, pour débloquer le compteur. Et depuis, il fait plaisir aux suiveurs et à ses supporters.
Sagan, le chouchou
« Peto, Peto, Peto », le surnom de Sagan résonnait sur la Papiermühlestrasse de Berne, théâtre de l’arrivée de la 16e étape du Tour de France. Pendant ce temps-là, le sprinteur/puncheur/rouleur et on en passe de la formation Tinkoff était entouré par une nuée de journalistes. La folie toujours. Partout où il passe, Sagan déclenche quelque chose. Et si on osait, on affirmerait que les journalistes et les photographes préféraient sans doute sa victoire à celle de Kristoff. Rien contre le Norvégien, juste que la belle histoire c’est toujours Sagan. Quand on est le meilleur coureur du monde, pas étonnant de voir votre fan club vous suivre sur les routes de France et de Suisse. Quand on est le meilleur coureur du monde et qu’on est bien éduqué, on offre la victoire à ces demi-fous qui arpentent les autoroutes pour célébrer le bitume en toutes occasions. Oleg Tinkov, le patron russe de la formation qui porte son nom, arborait fièrement un tee-shirt à l’effigie de son champion. Lui aussi a eu le droit à son ovation avant que Sagan ne monte sur le podium protocolaire. Pas une fois, mais deux. Il est comme ça le Slovaque, il sonne toujours au moins deux fois. Trois déjà sur ce Tour de France 2016.
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Une photo publiée par Christophe Gaudot (@chrisgaudot) le
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