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Tour de France : que la fête commence !

Le Grand Départ, c’est ce samedi ! La plus grande course du monde retourne aux Pays-Bas, revient sur les pavés et franchit l'Alpe d'Huez la veille de la 40e arrivée aux Champs-Elysées. Les meilleurs coureurs du monde répondent présent à l'appel, et la fête s'annonce encore une fois très populaire. L'occasion de donner cinq (bonnes) raisons de regarder le Tour cette année.
Article rédigé par Mathilde L'Azou
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 4min
Le peloton du Tour de France. (JOEL SAGET / AFP)

Utrecht, 21e départ à l’étranger pour le Tour

Après avoir découvert le Yorkshire, la Grande Boucle s’élancera pour la sixième fois de son histoire de Pays-Bas. Cinq ans après Rotterdam, les coureurs partiront cette année d’Utrecht, ville de 350 000 habitants qui se présente comme « la ville du vélo ». Il s’agit du 21e départ de la plus grande course du monde à l’étranger. Le peloton prendra ensuite la direction de la Belgique et de son redoutable mur de Huy, avant de débarquer en France.

Du beau monde parmi les engagés

Le Tour, c'est 22 équipes (dont cinq françaises) de neuf coureurs. D'ailleurs, pour la première fois une équipe africaine sera au départ de l'épreuve de Christian Prud'homme : MTN Qhubeka. Enormément de têtes d'affiche ont fait le déplacement jusqu'Utrech. Il est déjà l'heure de dresser la liste des favoris, et forcément, le quatuor Quintana-Froome-Contador-Nibali occupe tous les esprits dans la lutte pour le maillot jaune. Les quatre coureurs paraissent au-dessus du lot, même si les Français Thibaut Pinot et Romain Bardet commencent à se rapprocher des meilleurs, et peuvent envisager un top 5 au classement général. Il ne faut pas non plus oublier les outsiders comme Alejandro Valverde, Tejay Van Garderen ou encore Jurgen Van Den Broeck, qui sauront jouer leur carte en cas de faillite d’un de leurs adversaires. Les meilleurs sprinteurs, excepté Marcel Kittel, répondent également présents.

est fait pour les grimpeurs. Avec seulement 13.8 kilomètres de contre-la-montre individuel, cette édition ne peut que favoriser les Quintana, Pinot et compagnie, moins à l’aise dans l’effort solitaire que leurs adversaires Contador et Froome. Le  contre-la-montre par équipes entre Vannes et Plumelec pourrait néanmoins être décisif dans la course au maillot jaune. Cet effort de 28 kilomètres est à l’image de la première semaine : difficile à négocier. Ces premiers jours de course ne peuvent faire gagner le Tour, mais elles peuvent éliminer d’entrée de jeu un favori, avant même les premières pentes pyrénéennes. 

L’Alpe d’Huez, Pra Loup ou les pavés vont donner du fil à retordre aux favoris

Avec sept étapes de montagne et cinq arrivées en altitude, la Grande Boucle gâte ses grimpeurs. Froome, Nibali, Contador et Quintana ont été reconnaître ces cols dans leurs différentes préparations. Les pavés sur le Tour ont toujours donné suite à des étapes dantesques, entrées dans l’histoire du cyclisme. En 2010, la Grande Boucle avait vu l’abandon de Frank Schleck, victime d’une fracture de la clavicule. L’an passé, c’est Christopher Froome qui n’avait pas vu l’arrivée, remportée sous une pluie battante par Lars Boom.

Le Tour, un événement qui reste unique

Le Tour, c’est 3,5 milliards de téléspectateurs dans le monde, et 12 millions de passionnés sur le bord des routes. La Grande Boucle continue d’attirer les foules, et son passage dans les villages reste à chaque fois un souvenir gravé dans les mémoires. Aux Pays-Bas, personne n’a oublié la victoire de Fabian Cancellara sur le prologue de Rotterdam. En Bretagne à Plumelec, la victoire de l’idole Bernard Hinault au sommet de Cadoudal est encore dans les esprits.


Cette édition 2015 du Tour de France s’annonce riche en rebondissements, sans temps morts. Le Giro 2015 a été époustouflant, le Dauphiné et Paris-Nice pleins de suspens. Toutes les courses auxquelles les cadors se sont livrés (Tirreno-Adriatico, Tour de Romandie) ont donné lieu à des bagarres qui ont fait saliver jusque juillet. Désormais, aux coureurs de rentrer en piste, et de faire la course.

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