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Chavanel: "Vivre un Paris-Roubaix sans problème"

A la veille du départ du 111e Paris-Roubaix, le Français Sylvain Chavanel, qui est l'un des favoris de cette édition 2013, est apparu très serein et très décontracté lors de la présentation des coureurs sur la place du Palais de Compiègne. En l'absence de Tom Boonen, blessé, l'ancien champion de France aura l'appui de son équipe et espère enfin faire mouche sur une épreuve qui le fait tant rêver.
Article rédigé par Gilles Gaillard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
 

Qu'attendez-vous de ce Paris-Roubaix 2013 ?
Sylvain Chavanel: "Je m’attends à une course dure. Paris-Roubaix n’est jamais une course facile. Mais, j’attends surtout, enfin, de vivre un Paris-roubaix sans problème pour voir vraiment mon potentiel sur cette épreuve. Je sais que je suis capable de faire de belles choses sur ces pavés. Cela va être mon sixième Paris-Roubaix, j’ai fait une année 8e, mais j’ai eu plusieurs fois des incidents au moment décisif. J’espère avoir la chance avec moi dimanche".

Fabian Cancellara est le grand favori de la course, que faut-il faire pour être devant lui à Roubaix ?
SC:
"On le sait le Suisse va être très fort. Mais il ne faut jamais partir battu, surtout sur cette course. Beaucoup de paramètres vont entrer en compte. Et je crois savoir que de nombreux adversaires vont vouloir animer la course assez tôt. Il peut tout arriver, même pour lui".

Serez-vous bien le leader de l'équipe Omega Pharma -Quick Step dimanche au départ de Compiègne ?
SC: "En l’absence de Tom Boonen, je serai le leader de ma formation sur cette course avec Niki Terpstra et Stijn Vandenbergh. Je serai en tout cas l’une des cartes les plus importantes de l’équipe…

Est-ce un avantage l’absence de Tom Boonen ?
SC: "Avantage, je ne sais pas. En tout cas il va manquer à l’équipe. C’est le grand spécialiste, il a gagné quatre Paris-Roubaix, sans lui on va essayer de faire ce que l’on peut. Je vous donne rendez-vous dimanche après la course pour faire le bilan"

Le vélo français se porte bien sur les classiques depuis quelques temps, est-ce une motivation supplémentaire ?
SC: "Oui, depuis plusieurs années, Turgot, Ladagnous, et moi-même, on se rapproche petit à petit. Cela va finir un jour par payer".

Et même trentenaire, on continue de rêver de gagner cette course ?
SC: "Oui, évidemment. De plus, pour ma part, je n’ai pas encore gagné de grande classique dans ma carrière. J’ai encore tout à faire. Mais si je triomphe demain sur le vélodrome de Roubaix, cela ne changera pas ma vision des choses. Je continuerai comme je fais actuellement encore un bout de temps sur un vélo".

Chavanel, un outsider pour Paris-Roubaix

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