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Coronavirus : La classique Milan - San Remo pourrait être annulée

Les nuages noirs continuent de grossir au-dessus du nord de l'Italie, foyer principal de l'épidémie de Covid-19 avec plus de 200 personnes contaminées et 4 morts. L'inquiétude grandit parmi les dirigeants européens et ce coronavirus nouvelle version pourrait impacter durablement le calendrier sportif. Après la mise en quarantaine de plusieurs villes et les reports nombreux de matches de Série A dans les régions de Lombardie, Piémont et Vénétie le week-end dernier, il est également question de bouleverser l'organisation des épreuves cyclistes. Tirreno-Adriatico (11-17 mars) et Milan-San Remo (21 mars) sont menacés.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
  (MARCO BERTORELLO / AFP)

Une forte inquiétude confirmée par Mauro Vegni, le patron de RCS Sport, la société qui organise ces deux courses, dans le Corriere della Serra. "Nous sommes très inquiets de la propagation de l'épidémie parce que la situation en Italie est vraiment difficile, a-t-il expliqué. Nos premières préoccupations sont Tirreno-Adriatico et surtout Milan-San Remo, qui sont programmés dans moins d'un mois et pour qui il n'existe aucun plan B."

Aucun plan B

Face à l'urgence de la situation, impossible de modifier les plans ou l'itinéraire. "Si le gouvernement confirmait le blocage du sport à Milan et en Lombardie il faudrait l'annuler, reconnaît Vegni à contre-coeur. Cela n'aurait pas de sens de déplacer le départ de 20 ou 50 kilomètres." En cas d'annulation, ce serait un coup dur pour la Primavera, premier "Monument" de la saison et véritable institution en Italie. Disputée pour la première fois en 1907, la "Classicissima n'a connu que trois annulations dans son histoire et c'était à cause des conflits mondiaux (1916, 1944 et 1945).

Le Giro dans l'attente

Quant au Tour d'Italie (du 9 au 31 mai), lui aussi organisé par RCS Sport, il est encore trop tôt pour se prononcer "mais il est clair que si le pic ne s'atténue pas, les risques pour qu'il ne puisse pas avoir lieu sont bien présents", conclut Vegni dans le quotidien italien.

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