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La FDJ compte sur son duo complémentaire

On le sait Paris-Roubaix c’est sacré dans l’équipe de la Française des Jeux. Avec son manager Marc Madiot (double vainqueur de l’épreuve en 1985 et 1991) et Frédéric Guesdon, dernier vainqueur français de l’épreuve en 1997, et directeur sportif pour l’occasion, l’équipe a des bases solides. Mais sur la route, les deux leaders Matthieu Ladagnous et Yoann Offredo auront également de beaux atouts à faire valoir pour contester la suprématie du Suisse Cancellara. Les deux hommes se sont livrés lors de la présentation des coureurs samedi à Compiègne.
Article rédigé par Gilles Gaillard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Sans une crevaison dans le final, Matthieu Ladagnous aurait joué l'an passé la deuxième place dans Paris-Roubaix. Cette année, le Palois a été investi de responsabilités supplémentaires dans son  équipe. "Physiquement, je suis bien, et mes prestations à Gand-Wevelgem (6e) et au Tour des Flandres (5e) m’enlèvent de la pression. J’ai déjà réussi mes classiques. Mentalement aussi, je suis prêt pour Paris-Roubaix. Y obtenir un grand résultat couronnerait mon bon début de saison", déclare le jeune homme de 28 ans à l'accent chantant.

En prenant le départ à Compiègne, dimanche, Ladagnous se souviendra qu’à quelques mètres de la place du château, au bout de l’avenue Royale, au terme de la troisième étape du Tour de France 2007, il avait résisté au retour du peloton, rendu possible uniquement par une accélération du porteur du maillot jaune, vainqueur ce jour là devant les sprinters : C’était Fabian Cancellara.

Offredo: "Une grosse envie de passer à l'attaque"

Avec Ladagnous, Marc Madiot a un autre atout dans sa manche en la personne de Yoann Offredo. Privé de compétition pendant un an, le Francilien est inspiré par les grandes classiques. Et sa capacité à se survolter et son tempérament d'attaquant, pour suppléer son absence de pointe de vitesse, fait de lui un sacré adversaire sur les pavés du Nord.

"Mon état d’esprit ? Revanchard. Mon état de forme ? Excellent ! Nous sommes deux coureurs protégés à la FDJ mais je ne m’estime pas moins fort ou plus fort que Matthieu (Ladagnous). Nous sommes des coureurs complémentaires. Il a une pointe de vitesse que je n’ai pas et j’ai une envie d’attaquer qu’il n’a peut-être pas", explique le coureur à la chevelure blonde.

"Fabian Cancellara est très fort mais il ne faut pas attendre le couperet final que constituerait son attaque mais plutôt utiliser une course de mouvement que ne manquera pas de livrer l’équipe Omega Pharma-Quick Step, en l’absence de Boonen ", conclut-il le sourire aux lèvres.

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