Maxime Bouet: "Chez Quick Step, tu apprends le métier"
Maxime, heureux d'avoir signé chez Quick Step ?
Maxime Bouet: "Comme je l'ai dit c'est un rêve de gosse de rejoindre Quick Step. Pour moi, c'est la meilleure équipe du monde. Patrick Lefevere est un manager mythique. Quand j'ai commencé le vélo il y avait Banesto et Mapeï (l'ancêtre de Quick Step). Si on m'avait dit un jour que je serai professionnel et qu'en plus je courrai pour cette équipe..."
A quand remontent les premiers contacts ?
M.B.: "En fait les premiers contacts remontent au Tour Down Under (en janvier, ndlr) où l'équipe m'avait fait savoir qu'elle était intéressée par moi. Malgré tout, ça a pris du temps à se décanter. Tout s'est accéléré au Tour de l'Ain. Ils ont appris le départ d'un de leur coureur, Wout Poels, et m'ont recontacté. Malgré tout ils m'ont fait languir. Même si mon manager me disait qu'ils étaient intéressés, nous n'avions pas de contrat sous la main. Finalement, c'est signé et je suis très heureux.
Vous aviez d'autres propositions, notamment chez Bretagne-Séché...
M.B.: "J'avais vraiment envie de connaître une équipe étrangère une fois dans ma carrière. J'ai 27 ans et six ans de professionnalisme derrière moi, je pense que c'est le bon moment pour partir. J'avais quelques autres propositions, dont une en effet chez Bretagne où je connais très bien Emmanuel Hubert (Manager général, ndlr) mais Quick Step ne se refuse pas. Et puis, je veux me débarrasser de cette poisse qui me suit depuis deux ans. Peut-être qu'en changeant d'équipe, de maillot, en voyant autre chose, en travaillant avec des personnes différentes, cette poisse me laissera.
Qu'attendez-vous de votre nouvelle équipe ?
M.B: "C'est sûr que chez Quick Step, en côtoyant des grands noms, tu apprends le métier comme il faut. Tactiquement je vais progresser c'est inévitable. Je sais que je pourrai être utile à l'équipe."
Justement, quel sera votre rôle dans la formation ?
M.B.: "Quick-Step est une équipe qui est très connue pour les classiques, pas encore tout à fait pour les classement généraux. Il y a "seulement" Uran, Kwiatkowski et Brambilla. Je pourrais être utile à ces coureurs mais je sais que s'ils ne sont pas engagés sur une course, j'aurai ma carte, c'est ce qu'ils m'ont dit. Il y aura toujours un sprinter à aider mais je pourrais être leader. Être leader dans une grande équipe comme celle-ci, c'est exceptionnel. Aujourd'hui (hier), un manager de Quick-Step est venu me demander si ça m'intéressait d'être leader de l'équipe au Tour Down Under.
Allez-vous avoir un autre programme de course chez Quick-Step ?
M.B: "Dès le début de saison, je vais découvrir des nouvelles courses. Par exemple, ils m'ont expliqué qu'avoir enchaîné Tour Down Under et Etoile de Béssèges la saison dernière avait été une erreur. J'étais tombé malade en passant d'une forte chaleur à l'hiver en France donc je le sais. Maintenant, ils m'ont proposé d'aller au Tour d'Algarve, une course que je n'ai jamais faite ou au Challenge de Majorque (un enchaînement de 4 "courses d'un jour" sans classement général). Et pourquoi pas découvrir la Classic Sud Ardèche et la Drôme Classic avant Paris-Nice.
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