Paris-Nice: Arnaud Démare, au nez et à la barbe de Bouhanni
Après son prologue de dimanche, Anaud Démare avait reçu les félicitations de Marc Madiot. Le manager de la FDJ estimait que son coureur prenait du "plaisir" sur le vélo et que "ça se voyait". Si plaisir il y a eu dimanche, il a dû être décuplé à l'arrivée de la première étape de Paris-Nice à Vendôme. Après l'arrivée, Démare a reconnu qu'il attendait cette "belle victoire" depuis longtemps. Et pour cause ! Le Picard n'avait plus gagné en World Tour depuis août... 2013 et la deuxième étape de l'Eneco Tour ! S'il avait cartonné en 2014 (15 succès), Démare avait exclusivement brillé sur des épreuves de "seconde zone". Dans l'emballage final de cette première étape qui empruntait des chemins de terre ans son final, il a semblé partir de loin mais il a été assez costaud pour déborder ses adversaires et battre finalement relativement facilement, Ben Swift (Sky) et Nacer Bouahnni (Cofidis), son meilleur ennemi. Outre, Démare et Bouhanni, un autre Français fait un superbe sprint, Adrien Petit (Direct Energie) en prenant la 4e place. Cinquième, Michael Matthews (ORICA-GreenEDGE) conserve son maillot jaune de leader.
La victoire d'Arnaud Démare au sprint
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La réaction d'Arnaud Démare
L'étape a été marquée par la tentative de coup de force des Sky à une quarantaine de kilomètres de l'arrivée. Avec le vent de côté, le peloton a été coupé en plusieurs points et certains coureurs ont, ce lundi soir, perdu du temps à l'image de Jérôme Coppel (+9'20'') qui expliquait dimanche vouloir éviter de "se faire piéger". Dans le final, les escarmouches ont été nombreuses, celle de Tony Gallopin n'a pas inquiété le peloton mais Edward Theuns n'a lui été repris que dans les 500 derniers mètres avant le sprint royal d'Arnaud Démare.
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