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Paris-Roubaix: trois Français pour un coup fin

Parmi les 200 coureurs engagés dans ce 115e Paris-Roubaix, trois Français peuvent jouer leur carte. Adrien Petit (Direct Energie), Arnaud Démare (FDJ) et Yoann Offredo (Wanty) peuvent nourrir quelques ambitions, derrière les grands favoris que sont Peter Sagan, Tom Boonen ou Greg Van Avermaet.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Le sprinteur français de la FDJ, Arnaud Démare (DAVID STOCKMAN / BELGA MAG)

Ils ne font pas partie des grands favoris. Du coup, ils peuvent avoir plus de liberté de mouvements.

25 ans, et 4e Paris-Roubaix, Arnaud Démare n'a jamais fait mieux qu'une 12e place. Pourtant, comme d'autres sprinteurs, costauds et avec un bon coup de pédale, son nom revient souvent parmi les possibles outsiders avant cette course. "C'est le mythe, la légende", dit-il. Lunettes de soleil sur le nez, il fait face à cette première grosse chaleur sur la France. Celle qui va accompagner le peloton ce dimanche pendant les près de 6h de course. Chaleur et vent dans le dos, le sprinteur de la FDJ sait qu'il aura droit à la poussière pendant toute la journée: "Mais je préfère ça à la pluie, déjà que c'est assez dangereux. Un temps comme ça c'est bien", glisse-t-il.

Les circonstances de course comme juge de paix

Avant lui, Adrien Petit (Direct Energie) a évoqué cette journée de dimanche où il "va bouffer de la poussière". Il aura le N.127 sur le dos, le N.121 étant sur celui de l'expérimenté Sylvain Chavanel au sein de la formation française. "On a un bon groupe, avec beaucoup d'expérience", souligne-t-il. A 26 ans, son titre de vice-champion du monde espoirs, en 2011, a des allures de lointain passé. Mais sa 10e place l'an dernier dans l'Enfer du Nord le place parmi les possibles belles surprises. "On va voir, selon les circonstances de course", glisse-t-il dans une phrase souvent employée par les coureurs avant cette course unique.

Yoann Offredo est le plus expérimenté des trois. Du haut de ses 30 ans, il a abandonné son rôle d'équipier de luxe de Démare sur les pavés au sein de la formation FDJ, pour s'envoler vers la formation belge Wanty. Mais il sait la difficulté de briller ici, lui qui avait réalisé un "soleil" impressionnant sur ces routes en 2013. "C'est une course qui peut se jouer en un quart de seconde", avertit-il. "Je l'aborde sans pression, prudemment." Jamais mieux que 32e, il est fataliste: "Ce sont les coureurs qui décident de la course. Cela va aller vite avec le vent dans le dos, et quand c'est le cas, ce sont les meilleurs qui sont devant. Moi, mon but sera d'anticiper."

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