Tour de Lombardie : Bauke Mollema remporte son premier monument
Après un scénario classique, une échappée composée de deux éléments, Bob Jungels (Deceuninck-Quick Step) et Toms Skuijns (Trek-Segafredo), la course s’est animée dans la montée du mur de Sormano. Sous l’accélération des Bora-Hansgroe, le peloton est revenu sur les deux fuyards.
Après de multiples attaques de la part des différents leaders, Giulio Ciccone (Trek-Segafredo) et Rafal Majka (Bora-Hansgroe) ont réussi à sortir à l’avant de la course pour franchir en tête le sommet, accompagnés progressivement par le retour des favoris. Seuls, Vincenzo Nibali (Bahrain-Merida) et Primoz Roglic (Jumbo-Visma) ont dû s’employer pour revenir au début de la descente du Sormano.
Mollema au rendez-vous dans le Civiglio
Le long du lac de Côme, Tim Wellens (Lotto-Soudal) et Emmanuel Buchmann > (Bora-Hansgroe) ont tenté de se faire la malle pour tenter d’accumuler une avance suffisante en vue de l’avant dernière difficulté du jour : le Civiglio. Mais c’était une vaine option.
Nibali a été le premier leader à se faire distancer alors que le groupe revenait progressivement sur Buchmann. Alejandro Valverde (Movistar)a lancé le premier coup de pétard. Repris, c’est ensuite Bauke Mollema (Trek-Segafredo) qui a tenté de distancer ses adversaires, portant son avance à environ 30 secondes. Alors que l'avance du Néerlandais fondait (17 secondes), Pierre Latour (AG2R La-Mondiale) a été le plus fort pour réagir avant le sommet du Civiglio. Des efforts non payants.
Mais à 10km de la ligne de l’arrivée, avant la dernière montée de la journée, le San fermo della Battaglia, Roglic a décidé de prendre les choses en main. A la poursuite du coureur âgé de 32 ans, il a lâché les leaders. Sans réussite. Dans les derniers kilomètres, Egan Bernal (Ineos) et Alejandro Valverde(Movistar) ont jeté leurs dernières forces dans une bataille finalement perdue.
Voir sur Twitter
Une victoire synonyme de consécration
Si on ne parlait pas de Mollema pour l'emporter à Côme, ce n'est pas une surprise de voir le Néerlandais à ce niveau, lui qui a souvent couru placé. En 2016, il s'était imposé sur la Classique San Sebastian. Ce samedi, le pensionnaire de Trek-Segafredo depuis 2016, vient de signer sa plus grande victoire en carrière, en inscrivant son nom dans l'un des cinq monuments du cyclisme, 38 ans après Kuiper Hennie, dernier Batave à avoir briller dans cette classique.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.