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Tour de Pékin : Bouhanni encore lui

Nacer Bouhanni a signé son deuxième succès consécutif en remportant au sprint la 3e étape du Tour de Pékin devant l'Australien Michael Matthews et le Russe Alexei Tsatevich, dimanche à Qianjiadian (200 km au nord de Pékin), et conserve son maillot de leader.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
Nacer Bouhanni  (/NCY / MAXPPP)

Le jeune sprinteur de l'équipe FDJ.fr, 23 ans, a épaté à Qianjiadian (200 km au nord de Pékin) en s'imposant devant l'Australien Michael Matthews et le Russe Alexei Tsatevich, au terme de 176 kilomètres pourtant très accidentés. Avec sept côtes répertoriées, dont une de première catégorie, le tracé avait en effet de quoi refroidir les sprinteurs. "Pourtant, lors du briefing matinal, je me suis dit: je peux le faire. Mes équipiers ont travaillé dur toute la journée. Si j'ai pu suivre le rythme, c'est à eux que je le dois", a expliqué Bouhanni à l'AFP. La FDJ.fr a contrôlé une échappée de six hommes, à qui elle n'a jamais laissé plus de quatre minutes d'avance avant de les reprendre à 30 bornes de l'arrivée.

Hushovd renonce

A dix kilomètres de la ligne, le Portugais Rui Costa, nouveau champion du monde, puis l'Allemand Tony Martin ont mis le feu au peloton en tentant chacun une échappée, mais Bouhanni s'est accroché. "Les côtes de trois ou quatre kilomètres ne me font pas peur et j'avais de très bonnes jambes", a-t-il expliqué. Les baroudeurs ayant échoué, la parole est revenue aux sprinteurs, orphelins de Thor Hushovd, vainqueur de la 1re étape et 2e du général, parti rejoindre sa fille hospitalisée en Europe.

L'Italien Alessandro Petacchi lançait de trop loin, repris par un groupe d'affamés à qui Bouhanni a donné la leçon malgré l'absence de ses équipiers "qui avaient tellement donné durant la course qu'ils ne pouvaient plus (l')aider dans les derniers mètres". "Me débrouiller seul ne me dérange pas. Aux 200 mètres, je me suis retrouvé coincé derrière Viviani qui m'a obligé à ralentir. Puis j'ai vu une ouverture sur la gauche et j'ai foncé", a-t-il raconté au terme de sa 11e victoire de la saison.

Lundi, l'arrivée de la quatrième étape sera jugée au sommet d'une ascension de 12 kilomètres, au terme d'une étape qui forcera les coureurs à escalader deux cols. Bouhanni ne se fait "pas trop d'illusions" sur ses chances de conserver le maillot, mais promet déjà qu'il visera un troisième succès d'étape lors de l'épilogue, mardi à Pékin.

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