Ultime chance pour les baroudeurs
Le parcours :
Le parcours, vallonné à travers le Tarn-et-Garonne, le Lot et la Corrèze, offre quatre côtes de 3e puis de 4e catégorie au peloton. Si la première difficulté de la journée, la côte de Saint-Georges ne devrait pas poser trop de problèmes aux coureurs, tout comme les côtes de Cahors et de Souillac classées en 4e catégorie, celle de Lissac-sur-Crouze située à 10 kilomètres de l'arrivée pourrait favoriser une éventuelle échappée voire une sortie en costaud.
Les enjeux :
Le profil accidenté ainsi que la longue distance de cette 18e étape sont la dernière opportunité pour des baroudeurs en manque de kilomètres à l'avant ou de victoire, de s'illustrer. Les équipes de sprinteurs pourraient ne pas engager la poursuite en cas d'échappée, considérant une fin de parcours plus favorable à des hommes à l'avant qu'à un peloton. Néanmoins, la dernière arrivée à Brive en 1998 s'était terminée par un sprint massif gagné par l'Italien Mario Cipollini.
Le chiffre : 1
Sur les cinq arrivées jugées à Brive-La-Gaillarde depuis 1951 et la victoire de l'Espagnol Bernardo Ruiz, un seul Français a pu lever les bras en Corrèze. Il s'agit de Claude Tollet, vainqueur en 1973 au terme de la 18e étape entre Ste Foy la Grande et Brive, longue de 248 kilomètres. Outre ces deux hommes, un Belge, un Britannique et un Italien se sont imposés en sous-préfecture corrézienne.
L'anecdote :
L'arrivée est installée à hauteur du stade Amédée-Domenech, enceinte qui accueille les matches du CA Brive, descendu en Pro D2 cette saison. L'occasion pour les coureurs de rendre hommage à cet ancien pilier légendaire du XV de France dans les années 50. Son capitaine Jean Prat le surnommait d'ailleurs "Le Duc" en équipe de France où il compte 52 capes.
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