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Un final qui fait mal aux jambes

Les puncheurs seront à la fête dans la 1re étape qui arrive dimanche à Seraing, aux portes de Liège, le point de départ des 198 km du parcours. Les difficultés en toute fin d'étape risque en effet d'être rédhibitoire pour les sprinteurs. Devant son public, le Belge Philippe Gilbert devrait être à son affaire.
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Philippe Gilbert

Parcours: attention au final

Après le passage de la Meuse, le final prévoit une montée de 2,4 km où les hommes forts pourront faire la différence. Ce genre d'arrivée difficile dès la première étape présente quelque chose d'original à Serain. La ville belge a déjà accueilli le Tour en 1995 et 2001, mais la ligne d'arrivée était alors installée sur un autre site.  

Coureurs à suivre: les puncheurs

"A côté de ceux qui lutteront pour le classement général, on retrouvera des gars comme Philippe Gilbert" prévoit Maxime Montfort, le régional de l'étape. Le Slovaque Peter Sagan,  l'Espagnol Alejandro Valverde et l'Australien Simon Gerrans présentent eux aussi un profil de vainqueur sur ce terrain, à la fin d'une étape qui traverse les vallées des Ardennes mais évite les côtes les plus difficiles des classiques de la région (Flèche Wallonne, Liège-Bastogne-Liège).

L'enjeu: l'ascendant psychologique

Pour les prétendants au podium, il importe à la fois de ne pas perdre de temps par manque de rythme dans ce final plutôt ardu, mais aussi ne prendre l'ascendant psychologique sur les éventuels outsiders en ne leur laissant pas la possibilité de sortir.

Le chiffre: 12

C'est le pourcentage auquel s'élève la route. Cette portion à 12% sur 700 mètres, précède les 1500 derniers mètres en faux plat.  

L'anecdote: la dernière d'Hincapie

Le passage de George Hincapie il  y a deux ans dans la riche équipe BMC  avait suscité l'ironie sur un transfert apparemment plus lucratif que sportif. "Ca m'a motivé pour continuer et persister jusqu'à cette année", affirme cet amateur de classiques, qui prendra sa retraite après le Tour. A 39 ans, le coureur américain qui a longtemps couru dans l'ombre de Lance Armstrong a pris le départ de son 17e tour de France. Un record à valeur simplement symbolique pour Hincapie qui entend mettre son expérience à profit pour un dernier défi: amener son leader Cadel Evans à une deuxième victoire d'affilée.

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