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Un "Sky" assombri

Les années se suivent et ne se ressemblent pas pour le Team Sky. En 2012 et 2013, la formation britannique a dominé les débats, avec les succès à Paris de Bradley Wiggins et Christopher Froome, et la victoire par équipes qui récompensaient une structure, un travail, une organisation. Prématurément abandonné cette année par Froome, contraint à l’abandon, Sky a dû revoir considérablement ses ambitions à la baisse. Pour Nicolas Portal, directeur sportif de l’équipe, n’avoir pas pu remporter une étape est une déception, mais il a fallu s’adapter aux circonstances.
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
 

Avec la décision de Wiggins de renoncer au Tour, Froome tenant du titre était devenu incontournable. "Évidemment, ça a été un coup dur de perdre Chris Froome, alors que toute l’équipe devait travailler pour lui et avec lui", nous explique Nicolas Portal. "Ensuite, quand il a jeté l’éponge, nous avons rapidement réagi en activant notre Plan B, à savoir la désignation de Richie Porte. Mais malheureusement, il a été malade et n’a pas été en mesure de tenir son rang. Quand il a été lâché à Chamrousse, on a compris. Les garçons pourtant ne sont pas abattus, ils savent que c’est la course. Mais c’est vrai que par rapport à ce que nous avions fait les deux dernières années et par rapport à ce que l’on attendait de nous, c’est décevant. On était venu pour gagner".

La machine à gagner s’est enrayée

Portal a bien cru que, malgré tout, la chance allait tourner, ne fut-ce que sur une étape, lorsque Kiryenka a longtemps fait la course en tête lors de la 17e étape vers le Plat d’Adet. Le lendemain jeudi, c’était au tour de l’Espagnol Mikel Nieve de partir à l’avant dans l’étape vers Hautacam, en profitant des libertés désormais données par l’équipe aux coureurs de prendre leur chance s’ils se sentent bien Mais là encore, ce fut vainement, puisqu'il fut avalé dans les derniers kilomètres.

Comme il ne possède plus de vrai rouleur capable de jouer les premiers rôles dans le contre la montre, ni de sprinteur attitré pour les Champs-Elysées, le Team Sky rentrera donc certainement bredouille à la maison. Il sera alors grand temps pour les Britanniques d’analyser ce qui n’a pas fonctionné.  Même si cet échec relatif  "ne remet rien en cause sur le fond du projet. Avec l’enchaînement des déconvenues, nous ne pouvions pas espérer un miracle. Dommage car on aurait aimé voir Porte dans les meilleures conditions… "

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