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Un Tour "so British"

L’Angleterre est devenue depuis quelques années la terre promise du vélo. En 2007 déjà, au départ de Londres, l’épreuve majeure avait reçu un accueil inoubliable. Et pourtant, les Cavendish, Wiggins, ou Froome n’avaient pas encore frappé sur la Grande Boucle. C’était donc au-delà même de la possibilité de briller de leurs représentants que les Britanniques s’étaient épris de la compétition.
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
 

Quarante ans après la première visite du Tour de France en Angleterre, celui-ci revient en 2014, avec un départ à Leeds et au total trois jours passés outre-Manche, avec une deuxième étape dans le Yorkshire entre York et Sheffield avant un retour dans la capitale anglaise.

Ce sont là autant de cités qui ont, à des degrés divers, marqué la vie sportive du pays, notamment par le football, mais aussi avec le célèbre lycée de Cambridge d’où partira la 3e étape à destination de Londres. Pour la petite histoire, on se souviendra que Brian Robinson, premier Britannique vainqueur d’étape sur le Tour, en 1958 à Brest, est originaire du Yorkshire.

L’Angleterre a toujours été un terreau fertile pour le cyclisme, mais elle a beaucoup attendu pour mettre en place de véritables structures professionnelles, d’autant que les courses sur route y ont longtemps été interdites. En revanche, lorsque les Anglais ont décidé enfin de s’aligner sur le terrain de leur meilleur ennemi, sur le Tour de France, ils ont toujours brillé.

C’est pourquoi, lorsque la Grande Boucle a décidé de traverser la Manche, les sujets de Sa Gracieuse Majesté n’ont pas fait les choses à moitié et l’ont reçue avec enthousiasme et passion. Cette année encore, ils devraient être des milliers à se retrouver à Leeds autour de la présentation des coureurs, avec un œil cette fois plus aiguisé sur leurs représentants et en particulier sur Chris Froome, le tenant du titre, qui portera une nouvelle fois tous les espoirs britanniques.

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