Vingt-et-unième étape : Champs libres pour les sprinteurs
Le Parcours : Plat comme une limande
Deux petites bosses de 4e catégorie (côtes de Saint-Rémy les Chevreuses et de Châteaufort) dans les 40 premiers kilomètres et… c’est tout. Comme de coutume, la dernière étape de la Grande Boucle aura des allures de parade jusqu’à l’entrée dans Paris. Au bout de dix tours de circuit dans la capitale, les coureurs couperont la ligne aux alentours de 21h45, au crépuscule. Autre moment fort, au départ cette fois, la traversée du peloton à proximité du Hameau de la Reine et du Trianon, aux abords du Château de Versailles. Sans oublier le passage des coureurs dans la superbe vallée de la Chevreuse.
L’enjeu : Une victoire de prestige
Le maillot vert définitivement accroché aux épaules de Peter Sagan, les Cavendish, Kittel et autre Greipel se disputent une victoire en forme de graal pour tous sprinteurs. Depuis quatre ans, le Cav’ a fait des Champs-Elysées sa chasse gardée. Vinokourov est le dernier à s’être imposé en solitaire en 2005. Sinon, toutes les arrivées se sont conclues au sprint.
Le coureur à suivre : Marcel Kittel
Vainqueur des 1ère, 10e et 12e étapes, le sprinteur allemand Marcel Kittel est une des révélations de ce Tour de France. A Bastia, Saint-Malo et Tours, le leader de la formation Argos-Shimano s’est montré le plus fort. En battant l’homme de Man sur son territoire, le champion du monde juniors du contre-la-montre 2005 et 2006 prendrait définitivement l’ascendant sur le meilleur finisseur du monde. A 25 ans, le grand blond a tout l’avenir devant lui. Une victoire sur les Champs le ferait entrer dans une autre dimension.
Le chiffre : 58
En ramenant le maillot jaune à Paris, Christopher Froome sera le 58e vainqueur du Tour de France. S’il a fallu attendre 99 éditions pour voir un Britannique l’emporter avec Bradley Wiggins l’an passé, c’est encore un sujet de Sa Majesté qui est couronné pour cette 100e Grande Boucle. Le leader de la Sky, 28 ans, a littéralement surclassé la concurrence, repoussant son dauphin Quintana à plus de 5 minutes. Sans oublier deux victoires pleines d’autorité à Ax 3 domaines (8e étape) puis à Chorges sur contre-la-montre (17e étape) pour le « Kényan Blanc ».
Flashback : 1989
23 juillet 1989, dernière étape du Tour de France. Laurent Fignon possède 50 secondes d’avances sur son dauphin Greg LeMond alors que se profile un contre-la-montre Versailles-Paris de 24,5 km. Le Français termine 58 secondes derrière son adversaire américain et perd le titre qui lui était promis pour… 8 secondes. Le plus faible écart jamais enregistré sur l’épreuve, au terme de 3257 km de course.
Vidéo rétro: les victoires françaises sur les Champs
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