Voeckler, en jaune et contre tous
La course aborde le Galibier, du côté de son versant le plus dur, par son marche-pied du Télégraphe (1re catégorie, Km 26,5). A partir de Valloire, la route attaque le col proprement dit, classé hors catégorie (16,7 km à 6,8 %), jusqu'au tunnel situé à 2556 mètres d'altitude, légèrement en contre-bas du col qui accueille l'arrivée de l'étape précédente. La très longue descente par le Lautaret et la bourgade de la Grave conduit à Bourg-d'Oisans, au pied de la montée aux 21 virages, longue de 13,8 kilomètres (à 7,9 %). La ligne est installée à l'altitude de 1850 mètres, sur l'avenue du Rif Nel où l'Espagnol Carlos Sastre avait bâti son succès final en 2008. L'Alpe d'Huez (1400 habitants), dont les 21 virages en lacets sont devenus légendaires, accueille la Grande Boucle pour la 27e fois depuis la première arrivée en 1952.
Quinze secondes. C'est tout ce qui reste à Thomas Voeckler avant de s'attaquer à ce monstre qu'est l'Alpe d'Huez. Son maillot jaune n'a cessé de s'effilocher au cours de ces dernières heures mais le Français, héroïque, fait de la résistance. Après la 18e étape la veille, ils ne sont plus que trois à pouvoir ravir la précieuse tunique : les deux frères Schleck et Cadel Evans. Ce quatuor, qui se tient en 1'12, n'est pourtant pas à l'abri d'une réaction d'orgueil d'Alberto Contador, le grand battu de l'arrivée au Galibier.
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