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Voeckler triomphe, Bernaudeau serein

Les B.Box on enfin concrétisé sur ce Tour. Toujours à l'attaque depuis Rotterdam, Bouygues tient sa victoire. Et qui, avec Thomas Voeckler, le maillot de champion de France sur le dos, ne pouvait mieux saisir cette opportunité. Une journée également faste pour le maillot de meilleur grimpeur, puisque Anthony Charteau a consolidé sa tunique blanche à pois rouge. A cette occasion, Jean-René Bernaudeau a annoncé que sa structure sera toujours présente l'an prochain.
Article rédigé par Gilles Gaillard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Thomas Voeckler

B.Box-Bouygues Télécom, dont le sponsor s'arrête à la fin de l'année, aura ainsi un successeur l'an prochain, a dit son manager Jean-René Bernaudeau après la victoire de Voeckler dans la 15e étape. "L'avenir est assuré. On sera là l'an prochain", a dit le Vendéen, sans s'éterniser. Il a laissé entendre que la solution pour 2011 ne serait que provisoire. Elle pourrait être liée au fait que le Grand Départ du Tour de France se déroulera l'an prochain en Vendée, fief de l'équipe de Bernaudeau. "Mais j'aimerais qu'on soit là d'une manière durable avec une montée en pression et éventuellement un sponsor en renfort", a-t-il expliqué.

Un bonheur qui ne vient pas seul pour les bleus et blancs, puisque le leader charismatique de l'équipe, Thomas Voeckler, a décroché son étape, comme il l'avait fait l'an dernier. "Depuis le départ de Rotterdam, j'ai connu des moments extrêmement difficiles même dans les étapes de plaine. J'ai beaucoup couru en ce début de saison, et avec notamment un Tour d'Italie exténuant. C'est mon 12e grand tour, je sais ça peut être très compliqué parfois. Si par exemple, dans l'étape de Gap, le vent n'avait pas été défavorable et ne m'avait permis de rester dans les roues. J'aurais déjà abandonné. Alors cette victoire me rend très heureux", explique le coureur de 31 ans.

"Il y a eu beaucoup de bagarre pendant 80 kilomètres et puis je me suis retrouvé dans un groupe de dix échappés et notamment avec Sébastien Turgot qui a fait un travail énorme. Je pensais être le meilleur grimpeur de ce groupe, j'ai attendu les pourcentages les plus raides pour attaquer et j'ai fait le final tout seul. Je repensais au public qui me semblait agacé depuis deux semaines de me voir derrière. Après ma victoire dans le championnat de France, j'avais dit que je fais du vélo pour vivre des moments comme ça", ajoute un Voeckler radieux.
  
"L'an dernier à Perpignan, c'était spécial, parce que j'ai mis des années à en gagner une. C'était un soulagement. Aujourd'hui c'est une une fierté de gagner avec le maillot bleu-blanc-rouge dans les Pyrénées, de l'offrir au public français", conclut l'ancien maillot jaune du Tour en 2004.

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