Le tsunami Bouhanni!
La veille, victime d'une insolation, il avait failli jeter l'éponge. Ce samedi à Albacete, Nacer Bouhanni a remis les pendules à l'heure! Piégé par John Degenkolb il y a trois jours, le Français a, comme la semaine dernière, lancé son sprint de très loin. Peut-être de trop loin même, car après avoir creusé plusieurs longueurs d'avance sur ses concurrents, le co-leader de la FDJ.fr a bien failli se faire noyer par le retour de Michael Matthews. A 50 mètres de la ligne, sentant le retour de l'Australien, Bouhanni s'est déporté sur la gauche. Le Tricolore s'assurait ainsi la victoire d'étape, mais aurait s'exposait à une éventuelle réclamation d'Orica-GreenEdge. Celle-ci ne sera finalement pas déposée.
Quintana s'est fait peur
Bouhanni pouvait donc souffler. Les faovirs aussi, car dans les trente derniers kilomètres, d'interminables lignes droites ont favorisé la formation de bordures. Nairo Quintana a été l'un des premiers cadors piégés, dans un deuxième groupe qui a accusé une quinzaine de secondes de retard, mais le Colombien a profité du travail des Giant pour revenir. Finalement, tous les grands noms (Froome, Contador, Valverde) ont terminé sans dommage dans le premier peloton.
"Ca a roulé très, très vite", a réagi Bouhanni au micro de la télévision espagnole TVE. "Tout le monde voulait être positionné à l'avant pour éviter les bordures. Pendant le sprint, je devais être en sixième ou septième position et dès que j'ai trouvé l'ouverture, à 300 mètres, j'ai lancé mon sprint avec le vent de face." Dimanche, la 9e étape conduira les coureurs de Carboneras de Guadazaon jusqu'à la station de ski d'Aramon Valdelinares (185 km), où les favoris pourraient tenter de s'illustrer pour la première fois depuis le départ de la Vuelta.
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