Zapatero revient à la charge
Le revirement de la fédération espagnole a conduit l'UCI et l'Agence mondiale anti-dopage (AMA) à faire appel devant le TAS, qui a prononcé lundi une sanction plus lourde à l'encontre du triple vainqueur de la Grande boucle.
Dans une tribune publiée mercredi par le quotidien sportif Marca, Zapatero dit partager "avec tous les Espagnols un sentiment de perplexité face à la décision (du Tas) et de solidarité avec Alberto". "La décision donne suffisamment d'arguments pour croire ce gagneur-né et les réglements du TAS offrent des raisons suffisantes d'ouvrir un débat sur leur équité", ajoute Zapatero, qui a présidé le gouvernement espagnol de 2004 à 2011.
Alberto Contador a déclaré mardi qu'il envisageait de faire appel de sa suspension qui, rétroactive, a pris effet le 25 janvier 2011 et le prive de compétition jusqu'au 6 août prochain.
Il est également déchu de sa victoire dans le Tour de France 2010 et dans le Giro 2011, entre autres. Dans un entretien à Reuters, le président de l'Ama, John Fahey, estimait mardi que l'intervention de Zapatero avait peut-être coûté cher à Contador qui aurait écopé d'une suspension deux fois moins lourde si la fédération espagnole n'était pas revenue sur sa position sous l'influence du politique
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