Del Bosque: "Absolument inexplicable"
Quelle est votre réaction ?
Vicente Del Bosque: "Ce n'est pas un moment heureux pour nous. En tant que sportif, je félicite les Pays-Bas, qui nous ont été supérieurs en seconde période, qui nous ont débordés. Le bon équilibre qu'on avait en première période s'est cassé face au jeu néerlandais. Il ne faut pas chercher de coupables, que personne ne paie seul, on est tous coupables. Maintenant, il faut aller chercher la victoire au prochain match. On a une certaine expérience. Je ne compare pas cette défaite avec celle contre la Suisse (lors de l'entrée en lice de l'Espagne au Mondial-2010, ndlr), mais ce n'est qu'un match, et trois points".
La défaite espagnole s'explique-t-elle par des questions de physique ?
VDB: "Il y a des choses inexplicables. Ce n'est pas une question de physique, c'est que l'optimisme de la deuxième période des Pays-Bas a coïncidé avec notre notre pessimisme. Je me sens mal, mais nous avons suffisamment de courage pour réagir. Il y a eu des moments-clef, comme le face à face de David Silva qui aurait pu être le deuxième but. Il y a eu un avant et un après".
Comment s'est passé le retour aux vestiaires?
VDB: "On a une équipe de bons professionnels, de bons gars, ils savent ce qu'est la défaite. Il n'y a pas eu un seul regard des uns contre les autres. Quand ils sont arrivés aux vestiaires, ils ont eu envie de gagner le prochain match".
Allez-vous sortir Casillas de l'équipe ?
VDB: "On ne cherche pas de coupable, la défaite ne vient pas d'un joueur, mais de toute l'équipe. On ne peut pas faire porter la faute sur une seule personne, encore moins sur Iker Casillas".
Cinq buts encaissés en un match, autant que le total lors de la dernière Coupe du monde et des dernières qualifications...
VDB: "C'est absolument inexplicable, je ne trouve pas de mot."
Que pensez-vous des sifflets contre Diego Costa ?
VDB: "A la 40e minute à peu près, il s'est très bien déplacé et a obtenu un penalty, alors les sifflets ne l'ont pas touché. Le pays qui accueille la Coupe du monde le voit comme une menace, je ne crois pas que ça nous ait affecté, ni lui ni nous".
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