Des groupes de supporteurs se braquent contre la Ligue
"Si le dialogue que nous réclamons depuis des années continue de nous être refusé et si nous ne pouvons pas obtenir un changement de politique à l'encontre des supporters, le mouvement n'aura pas d'autre solution que de finir par se radicaliser", poursuivent ces groupes. "Dès à présent, nous nous sentons légitimes à ne plus respecter les interdictions
de déplacement, huis clos et toutes autres mesures que nous estimons injustifiées et humiliantes à notre égard", concluent-ils.
Dans leur lettre ouverte, les 48 mouvements ultras dénoncent aussi "la confusion entre phénomène de hooliganisme et groupes de supporters" et condamnent "les fauteurs de troubles" et les "débordements".
L'un des signataires de ce texte, un groupe de supporteurs niçois baptisé La Populaire Sud Nice a été interdit de déplacement à Marseille dimanche lors du match de clôture de la 36e journée, suite à un arrêté de la Préfecture des Bouches-du-Rhône Dans un communiqué distinct, ce mouvement appelle les supporteurs niçois à se rendre à Marseille "pour assister aux matches dans les bars du Vieux-Port" tout en "respectant le périmètre d'interdiction" précisé par l'arrêté.
Mi-avril, les Ultramarines, principal groupe de supporters de Bordeaux, dont le déplacement à Nantes en L1 avait été interdit par la préfecture de Loire-Atlantique, avaient annoncé leur présence devant le stade de la Beaujoire avant le match pour manifester leur désaccord. Plusieurs procédures disciplinaires de la Ligue ont sanctionné les agissements de supporteurs cette saison notamment dans la tribune Loire du club de Nantes, ou les tribunes Est de Bastia et de Metz.
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