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Des hackers russes piratent l’AMA et accusent les sœurs Williams et Biles de dopage

Pour la deuxième fois depuis le début du mois d’août, la base de données de l’agence mondiale antidopage (AMA) a été piratée par le groupe russe d’espionnage cybernétique Tsar Team (APT 28), plus connu sous le nom de Fancy Bears.
Article rédigé par Mathilde L'Azou
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Simone Biles, 19 ans  (THOMAS COEX / AFP)

Des données confidentielles concernant quatre athlètes américaines ayant participé aux Jeux Olympiques de Rio ont ainsi été divulguées par le groupe Fancy Bears. Il s’agit des sœurs Venus et Serena Williams, de la gymnaste Simone Biles et la basketteuse Elena Delle Donne. Les hackers russes ont notamment publié des « analyses anormales » concernant ces sportives. Des analyses qui n’ont jamais été considérées comme des contrôles positifs, puisque les quatre sportives bénéficient « d’autorisations à usage thérapeutiques ».

Le ministre des sports russe nie tout lien avec les hackers

Cette nouvelle affaire de piratage intervient dans un contexte tendu : la Russie n'a pas été autorisée à participer aux Jeux Paralympiques, et l'ensemble de l'athlétisme russe (sauf Darya Klishina, sauteuse en longueur) s'est vu suspendre de toute compétition internationale, dont les Jeux de Rio, suite aux rapports de l'AMA mettant en cause plus d'une centaine de sportifs russes. « Ces actes criminels (des pirates russes) compromettent grandement l'effort de la communauté mondiale antidopage de rétablir une relation de confiance avec la Russie », a publié dans un communiqué Olivier Niggli, le directeur général de l'AMA.

L’Etat russe n’a pas tardé à réagir, en assurant n’avoir aucun lien avec ces hackers. « Non ! Comment, comment ? Comment pouvez-vous dire que ce sont des pirates informatiques de Russie ? Vous accusez la Russie pour tout », a demandé Vitali Mutko, le ministre des sports russe. 

Après ces premières révélations, les hackers russes de Fancy Bears assurent qu’il ne s’agit que « de la partie émergée de l’iceberg ». Ils annoncent sur leur site qu’il y aura « très bientôt des preuves sensationnelles sur des athlètes ayant pris des substances dopantes ».

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