Des manifestants dispersés aux abords du Maracana
eu avant, la police avait déjà lancé des sprays au poivre sur un groupe de manifestants qui tentaient de forcer le cordon policier qui protège le stade et ne laisse passer que les supporters munis de billets pour la finale Allemagne-Argentine. Brandissant des pancartes "Libérer les détenus", "Protester n'est pas un crime", "Appelez-moi Neymar et occupez-vous de ma santé" et encore "Fuck Fifa", les manifestants s'étaient d'abord massés sur une place du quartier de Tijuca, près du Maracana où commencera le match. Entourés par presqu'autant de journalistes et encore plus de policiers, ils ont ensuite commencé à marcher en direction du stade.
"Nous sommes contre la Coupe en raison de la façon dont elle a été organisée", déclare à l'AFP Mauricio Mileo, du mouvement social Collectif Marxiste. "Le dispositif policier est si grand que toute action est pratiquement impossible. Nous demandons la libération des activistes détenus", ajoute-t-il. Un record de 26.000 policiers, soldats et agents de sécurité ont été déployés dimanche dans toute la ville pour assurer la tranquillité de la finale.
Outre 19 militants arrêtés samedi, la police en recherche neuf autres considérés comme "fugitifs" et soupçonnés de vouloir pratiquer d'autres actions violentes dimanche. "Les preuves recueillies au cours de l'enquête et (samedi) démontrent que ce groupe envisageait de commettre des actes violents", a affirmé le patron de la police, Fernando Veloso, au cours d'une conférence de presse samedi.
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