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Deschamps: "J'apprécie Ancelotti"

L'entraîneur de Marseille Didier Deschamps reconnaît la supériorité sur le papier de Chelsea, son adversaire mardi en Ligue des champions, mais refuse l'idée de "jouer avec le frein à main" et engage ses troupes à l'audace offensive.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Didier Deschamps

Q: Considérez-vous les absences de Lampard et Drogba comme un avantage?
R: "Je ne sais pas si c'est un avantage, mais ce n'est pas un désavantage, quand on connaît l'importance de Lampard au milieu de terrain et l'efficacité offensive de Didier Drogba, qui en est déjà à 5 buts et 5 passes décisives cette saison. Cela fera évidemment des solutions en moins pour Carlo Ancelotti (entraîneur de Chelsea, ndlr), mais l'effectif de Chelsea est d'une telle quantité, composé presque uniquement d'internationaux, qu'il pourra faire appel à d'autres joueurs, aux qualités différentes".

Q: Vos deux victoires de rang devant Arles-Avignon et Sochaux vous offrent-elles une certaine garantie?

R: "Plus de garantie, non, mais plus de confiance et de sérénité. L'adversité, cela dit, sera largement supérieure, sans faire offense à ces deux équipes. Chelsea possède beaucoup d'expérience, une grande maîtrise, c'est le haut niveau".

Q: Pour la première fois depuis le début de saison, vous rencontrerez une équipe qui vous est supérieure sur le papier. Vous contenterez-vous d'un match nul?

R: "Je n'ai pas de mal à reconnaître cette supériorité sur le papier. Mais la pire des choses serait de ne pas jouer ce match, en pensant uniquement à défendre. Il faudra avoir les intentions de leur créer des problèmes. Un nul serait un bon résultat évidemment, mais la meilleure façon d'obtenir au moins ce résultat sera d'attaquer et pas de seulement défendre, de ne pas jouer avec le frein à main".

Q: Allez-vous vous inspirer de ce qu'a montré Manchester City samedi pour mettre Chelsea en difficulté?
R: "Il y a là en effet beaucoup de bonnes choses à répéter, même si je n'ai pas forcément les mêmes joueurs que Manchester... Mais l'équation demeure la même: bloquer les espaces, mettre de l'impact physique et réussir à marquer avec peu d'occasions".

Q: Quel changement notez-vous dans ce club depuis votre départ en 2000?
R: "A l'époque, le propriétaire n'était pas Roman Abramovich. Il a amené beaucoup d'argent, permettant l'achat de grands joueurs, et la construction d'un très beau centre d'entraînement, ce qui n'était pas le cas à l'époque. Le club a changé de dimension, il fait désormais partie des plus puissants économiquement".

Q: Personnellement, quels souvenirs conservez-vous de votre passage ici?
R: "De très bons souvenirs, même s'il s'agissait d'un changement radical de culture de football après 5 ans passés à la Juventus. J'ai eu besoin d'un petit temps d'adaptation, mais on jouait toujours dans un stade plein, avec les supporteurs derrière l'équipe même quand cela se passait mal, sans agressivité. Et j'ai eu la chance et l'immense bonheur de gagner la Cup dans l'ancien stade de Wembley...".

Q: Ancelotti a déclaré qu'il vous offrirait volontiers un verre de vin italien...
R: "Avec plaisir. Je l'ai eu comme entraîneur durant 4 mois à la Juve, avant mon départ. Je l'ai beaucoup apprécié, tant sur le plan du travail qu'humainement, car il entretient des rapports privilégiés avec ses joueurs".

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