Cet article date de plus de huit ans.

Deschamps reprend les mêmes que face à l’Islande

Quatre jours après son succès 5-2 contre l’Islande, Didier Deschamps a reconduit le même onze de départ en demi-finale de l’Euro contre l’Allemagne. C’est la première fois dans cette compétition que le sélectionneur français utilise le même schéma de jeu avec les mêmes joueurs. De retour de suspension, Adil Rami ne récupère pas sa place en défense centrale. C’est bien Samuel Umtiti qui a été titularisé.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Antoine Griezmann et Dimitri Payet prêts à emmener les Bleus en finale de l'Euro (JEAN MARIE HERVIO / DPPI MEDIA)

C’est une grande première sur cet Euro. Didier Deschamps n’a rien changé à sa composition par rapport au match précédent. Pas l’ombre d’un repositionnement ou d’un remplacement. Est-ce à dire qu’il a enfin trouvé la bonne formule et qu’il ne se soucie pas de l’équipe qui se présente face aux Bleus, combien même elle serait championne du monde en titre ? Cette formule, c’est le 4-2-3-1 qui offre à Antoine Griezmann toute la liberté que le Madrilène souhaite derrière la pointe Olivier Giroud.

Difficile de ne pas être convaincu quand on voit le rendement de « Grizou » dans cette position. Un doublé face aux Irlandais puis un but contre l’Islande. Ca c’est sur le plan comptable. Dans le jeu, c’est tout aussi évident tant il parvient à surpendre les défense par ses déplacements, sa vitesse et sa technique. Enfin, son entente avec Payet et Giroud fait des étincelles.

Face à la défense allemande, la meilleure de cet Euro, ce système est de loin celui qui peut mettre le feu. A condition que la triplette Matuidi - Pogba – Sissoko parviennent à colmater les brèches au milieu et alimentent en bons ballons les attaquants. Derrière, Deschamps a reconduit la défense bleue contre l’Islande même si elle a encaissé deux buts. Rami est le grand perdant du jour puisque le néo-barcelonais Umtiti a convaincu le sélectionneur de lui faire à nouveau confiance. Pour lui, ce sera un vrai test car la Mannschaft n’a pas le même pédigrée que les Vikings.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.