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Dix jours après son spectaculaire accident sur le circuit d'Indianapolis, Sébastien Bourdais va "plutôt très bien"

Dix jours après le plus grave accident de sa carrière, le pilote français Sébastien Bourdais marche avec des béquilles et souffre encore de nombreuses fractures mais il va mieux. Il s'est confié en exclusivité à franceinfo.

Article rédigé par Guillaume Battin, franceinfo - Edité par Cécile Mimaut
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Sébastien Bourdais avait été gravement accidenté durant les qualifications des 500 miles d'Indianapolis le 20 mai 2017.  (MAXPPP)

Le 20 mai 2017, Sébastien Bourdais, l’ancien pilote de Formule 1 aujourd’hui engagé aux États-Unis dans le championnat IndyCar, a été victime d’un grave accident. Lors des qualifications pour les 500 miles d’Indianapolis, sa voiture est allée violemment percuter le mur alors qu'il roulait à 365 km/h. Le pilote s'en sort miraculeusement. Au repos et en rééducation pour les trois prochains mois, Sébastien Bourdais compte revenir en septembre pour le Grand Prix de Sonoma en Californie. Franceinfo l’a rencontré en marge des 500 miles d’Indianapolis, où il est revenu en simple spectateur. 

franceinfo : Comment vous sentez-vous aujourd'hui ?

Sébastien Bourdais : Ça va comme quelqu'un qui vient d'avoir une opération de la hanche et du bassin il y a une semaine, mais ça va plutôt très bien.

Comment analysez-vous votre accident a posteriori ?

J'étais un peu gourmand. Il y a probablement eu une petite rafale de vent aussi. Ce sont plein de petites choses qui font que quand on est à ces vitesses-là, malheureusement ça ne pardonne pas.

Quand avez-vous su que vous perdiez le contrôle ? 

Il n'y avait pas vraiment eu de signe que l'arrière allait vraiment lâcher. Je suis rentré dans le premier virage au troisième tour, j'ai pris une petite correction, j'étais prêt à faire les ajustements dans la ligne droite du retour et malheureusement dans le deuxième je prends une première correction, une deuxième correction, une longue, et puis au moment où la voiture raccroche, elle raccroche très violemment. Elle part à droite et ça m'arrache le volant des mains, et "game over".

Vous êtes aujourd'hui un des piliers du championnat Indycar, un circuit plus difficile que les autres ?

Le danger est quand même plus perceptible ici, on s'en rend bien compte. Il y a relativement peu souvent de petits incidents à Indy. On connaît tous les risques, on les assume et on les gère, mais on sait qu'on joue avec les limites. C'est toujours difficile quand il y a des amis qui se blessent.

Le reportage de Guillaume Battin

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