Djokovic fidèle au poste
Tranquille comme Djokovic. Le numéro 1 mondial, quand la terre tremble de partout, reste sur ses appuis. Le corps répond bien, le mental aussi, tous les feux sont au vert. Face à un adversaire déjà bienheureux d'arriver pour la première fois de sa carrière au 3e tour d'un Grand Chelem, le Serbe n'a pas eu à s'employer. Plus précis dans son jeu de jambes que lors de son match précédent face au Belge Darcis, "le Djoker" s'est visiblement bien amusé sur le court. Il faut dire que jeu de Bedene, 66e à l'ATP, convenait parfaitement à Djokovic qui a pris un malin plaisir à faire visiter le court au Britannique. Ce dernier avait déjà fait la cruelle expérience d'un affrontement direct avec son adversaire à l'Open d'Australie 2015 (6-3, 6-2, 6-4).
Vitesse et précipitation
Un break d'entrée de match installait d'emblée "Djoko" dans un fauteuil. Le Serbe ne relâchait pas son emprise et bouclait l'affaire comme on poinçonne un ticket de métro. Machinalement. Dans la foulée, il effaçait deux balles de break contre lui dès le premier jeu de la seconde manche, histoire d'étouffer le semblant de rébellion adverse, puis se détachait inexorablement au score. Avec la menace de la nuit tombante, et le danger de devoir revenir le lendemain pour terminer son match, il accélérait encore le mouvement. Mais, à trop vouloir boucler le match avant la nuit, il confondait vitesse et précipitation.
Bedene, lui, ne se posait pas de question et jouait crânement sa chance. Soutenu par le public du Chatrier, le partenaire d'Andy Murray en Coupe Davis lâchait son bras. Sentant le vent du boulet, "Nole" haussait alors le ton pour s'imposer en trois manches et un peu plus de deux heures de jeu. Numéro 1 oblige.
La victoire et le show de Djokovic en vidéo :
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