Djokovic: spectateur, acteur... et chef de chantier !
Numéro 1 au classement ATP, Novak Djokovic l'est aussi en dehors des courts. Non content d'être toujours invaincu cette saison, Nole mène aussi grand train durant son temps libre. C'est simple, le Serbe ne s'arrête jamais. Fraîchement débarqué de Dubaï avec 12 heures de décalage horaire, il avait d'abord assisté à un match de NBA entre les Los Angeles Lakers et les Atlanta Hawks au Staples Center. L'occasion de rencontrer quelques uns des grands noms de la franchise de LA. "Je suis fan de NBA depuis longtemps mais c'était la première fois que je voyais un match du bord du court, a aussi expliqué le N.1 mondial. J'ai rencontré Kobe (Bryant), Dwight Howard et Steve Nash. J'étais surpris de voir qu'ils aimaient le tennis et qu'ils y jouaient. Kobe vient de commencer. On doit lui trouver de meilleures raquettes que ça !"
Lundi, il a ensuite disputé une exhibition en compagnie de son idole de jeunesse, Pete Sampras et les frères Bryan. Au passage, on le voyait prendre quelques photos aux côtés de Bruce Willis. Pas le temps de souffler pour Djokovic qui filait à Indian Wells enregistrer jeudi une publicité en compagnie d'Andy Murray pour un équipementier commun : Head. Vendredi, il était encore sous le feu des projecteurs en participant à la pause de la première pierre du nouveau stade du tournoi d'Indian Wells, en compagnie notamment de Victoria Azarenka (photo).
Mes coaches ne sont pas toujours très contents
Ce rythme éreintant sur ses périodes de repos a de quoi inquiéter un peu son entraîneur Marian Vajda. "Mes coaches ne sont pas toujours très contents de toutes ces activités en dehors du court, concède-t-il. Mais le tennis reste la priorité, j'y pense à chaque instant, dit-il. Même quand je shoote des paniers à trois points avant le match des Lakers, je fais attention à ne pas me blesser." S'ils voient certainement d'un mauvais oeil ce trop plein d'activité de leur poulain, comment pourraient-ils le lui interdire ? Depuis le début de la saison, Djokovic évolue à un niveau de jeu remarquable, proche ou identique à celui de 2011, l'année de sa grande explosion à la place de numéro 1. "Je ne pouvais pas demander un meilleur début de saison, c'est un peu comme en 2011", a indiqué le Belgradois, qui fera son entrée en lice dans le désert californien dimanche face à l'Italien Fabio Fognini, 36e mondial. "C'est encore un peu tôt pour dire ce qu'il va arriver (en 2013), je ne veux rien prédire. Mais mon état d'esprit est le même qu'en 2011: je reste dans le présent, dans le moment et je vois jusqu'où je peux aller."
En effet depuis trois ans le premier trimestre de l'année a souvent été la période la plus faste de la saison de Djokovic. Entre janvier et mars il y a remporté huit tournois (dont trois fois l'Open d'Australie) et disputé deux autres demi-finales. Le tout en participant à dix tournois ! Une véritable razzia. "J'aime cette période de l'année avec l'Open d'Australie, Dubaï, Indian Wells, Miami, explique-t-il. C'est la surface qui convient le mieux à mon jeu, c'est là que je me sens le plus confortable et le fait de gagner en Australie ces dernières années m'a toujours mis sur une bonne dynamique." La bonne dynamique - un euphémisme au vu de son palmarès sur cette période - le Serbe semble en effet l'avoir trouvée. Et il pourrait bien la garder une troisième année de suite. Le boss du circuit en ce moment, c'est lui.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.