Cet article date de plus de quatorze ans.

Domenech: "Plus prêts que les Uruguayens, sans garantie"

A la veille du début de sa deuxième Coupe du monde en tant que sélectionneur, Raymond Domenech n'a pas dérogé à ses habitudes. Pour le traditionnel point-presse, il a fait dans l'évidence: "Le premier match n'est pas décisif, le deuxième commence à l'être, le troisième n'en parlons pas". Ou encore: "On espère être plus prêts que les Uruguayens, mais sans garantie aucune". Contrairement à d'autres, la France n'a pas reconnu la pelouse sur laquelle elle jouera demain.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Raymond Domenech en conférence de presse

- Vous qui n'aimez pas la tranquillité, le calme, les certitudes, vous avez du être servi...
- "Ce n'est qu'un calme apparent, sous le calme règne l'énergie et la tempête qu'il faut gérer, on a 23 joueurs, préparés, déterminés, je ne pense pas que le mot exact soit calme, il y a de l'envie, les joueurs sont déterminés, un peu agressifs et impatients. (il se tourne vers Patrice Evra, à ses côtés, ndlr) Je me trompe ? (le joueur dit non)."

- Vous avez répété que l'important était d'être prêt le 11 juin: l'êtes-vous ?
- "On est le 10..."

- Le serez-vous le 11 ?
- "On a tout fait pour ça. Tous les entraîneurs, sélectionneurs, tous ceux qui s'occupent d'un groupe font du mieux possible, mais ce n'est pas une science exacte. Si c'était une science exacte, on ne serait pas tous là autour de cette passion du football. On espère être plus prêts que les Uruguayens, mais sans garantie aucune."

- C'est gênant de ne pas vous être entraînés la veille du match sur la pelouse, ici au Cap ?
- "Moi, ça ne me gêne pas..."

- Et vos joueurs ?
- "C'est un terrain qui fait 105 m de long, 68 de large, l'herbe est verte... Je lutte toujours contre ça, +domicile-extérieur+... C'est un rectangle vert, que ce soit à Hong Kong, ici, ailleurs, c'est toujours la même chose. On s'oppose à 11 autres joueurs, ça ne me dérange pas qu'il n'y ait pas eu d'entraînement ici ce soir."

- La causerie de demain sera-t-elle particulière car elle lance le Mondial ?
- "Je ne suis pas sûr d'en faire une demain. Depuis le 18 mai (début du stage à Tignes), je répète que la compétition commence le 11 juin. Je me demande si c'est nécessaire de le répéter, si ce n'est pour justifier mon poste".

- Quel serait le score idéal demain ?
- "Tout est lié à l'autre match. Il y a quatre ans, on avait fait deux matches nuls pour commencer. Il n'y a pas de vérité, c'est toujours mieux de gagner que de perdre, mais tout peut arriver. Le premier match n'est pas décisif, le deuxième commence à l'être, le troisième n'en parlons pas...".

- C'est plus un championnat qu'une Coupe...
- "Oui, les trois premiers matches sont liés. C'est une psychologie particulière. Il faut d'abord être performants dans le championnat avant d'aborder cette coupe".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.