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Domenech : "Tout se jouera à la dernière journée"

"Aucun entraîneur ne joue à la place des joueurs" a indiqué Raymond Domenech, à la veille de France-Mexique, deuxième match de l'équipe de France dans le groupe A à Polokwane, insistant aussi sur les "actes" qu'il attend de ses joueurs après les "mots". Domenech a esquivé les questions sur Gourcuff et répété qu'il se moquait du pessimisme ambiant en France sur les Bleus.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
 

Allez-vous vous passer de Yoann Gourcuff?
"Je fais une équipe avec onze joueurs, qui ont envie de gagner, et avec onze autres sur le banc, car on n'est plus que 22 ayant perdu un gardien..."

Gourcuff a vécu une semaine compliquée?

"Si vous me demandez la semaine de chacun... On n'est pas là pour parler du passé, on est là pour parler du match contre le Mexique, il me semble..."

Avez-vous encore des hésitations sur le onze de départ?

"Oui, jusqu'au dernier moment, jusqu'aux dernières secondes, il y a des hésitations, il y a de la réflexion encore."

Avez-vous peur du zéro degré qu'on annonce pour jeudi soir?
"Non, je n'ai pas peur du zéro degré, moins peur de ça que du terrain gras et lourd à Knysna."

Vos joueurs étaient agressifs la semaine dernière avant le premier match, et là?
"L'équipe est déjà dans le match, impatiente, elle n'était pas là hier, j'espère qu'elle sera là demain..."

Mais ils étaient comment les joueurs?
"Ben, ils étaient pas là..."

Au Mexique, on dit que la France est un des favoris de ce Mondial...
"Les favoris, j'y crois pas trop, on a regardé le match entre la Suisse et l'Espagne cet après-midi et on a vu... C'est la force du foot: le terrain décide et non pas les statistiques et les archives."

Vos attaquants sont-ils agacés de ne pas marquer?
"J'espère que ça les agace, l'essence des attaquants est de marquer, si ça les agace, si ça leur donne envie de passer, tant mieux. Des attaquants de ce niveau, de cette qualité, c'est évident, à un moment ou un autre ils marqueront, c'est leur force. Espérons le plus vite possible."

Le résultat de l’Afrique du Sud-Uruguay va-t-il changer votre approche?

"Ce résultat ne change rien, tout se jouera sur la dernière journée. Il n'y aura pas de décision à la fin de ces deux journées. Tout se jouera sur la dernière, à moins qu'une équipe prenne 4 ou 5 à 0."

Que pensez-vous de Javier Aguirre?
"C'est quelqu'un de qualité. Sélectionneur, c'est un métier difficile, c'est peut-être plus compliqué au Mexique qu'en France même, on se souhaite le meilleur comme à chaque fois."

Sentez-vous une sorte de pression?
"Avant le premier match, il y avait 9 points à prendre, là 6, pour se rapprocher des 5 pour se qualifier. Il ne faut plus en perdre beaucoup."

Encore un match couperet: ça vous plaît toujours autant?
"J'ai pris l'habitude d'accepter ce que je ne peux pas changer. Que ça compte ou pas, un match de l'équipe de France c'est important. C'est aux joueurs de s'exprimer. Aucun entraîneur ne joue à leur place. Nous, avec le staff, on leur a donné l'essentiel pour qu'ils s'expriment le mieux possible."

Que pensez-vous du pessimisme de la presse française?
"Je m'en fous, ce qui se dit à l'extérieur... C'est un peu partout pareil. En 2006, je me souviens de qu'on avait dit sur les Italiens avant, sur les Allemands aussi. C'est monnaie courante."

Avez-vous un message à envoyer aux supporters restés en France?

"Le seul message, c'est les joueurs qui le donneront sur le terrain, les mots ne servent pas à grand-chose sur un terrain, surtout avec les vuvuzelas, il faut surtout des actes, on n'attend que ça demain."

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