Cet article date de plus de cinq ans.

Dopage: Claude-Boxberger "essaie de comprendre"

La spécialiste du 3.000 m steeple Ophélie Claude-Boxberger, contrôlée positive à l'EPO, a expliqué mercredi attendre les résultats de l'échantillon B et essayer "de comprendre comment ce produit a pu se retrouver détecté dans [son] corps".
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
  (STEPHANE KEMPINAIRE / KMSP)

Le pôle santé publique du parquet de Paris a confirmé l'ouverture d'une "enquête préliminaire le 14 octobre des chefs d'infractions à la législation sur le dopage et les substances vénéneuses", enquête qui fait suite à un signalement de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) le 11 octobre. "Le tribunal populaire depuis hier m'a déjà jugée alors qu'il y a une procédure judiciaire en cours et une instruction auprès de l'AFLD de ce contrôle positif à l'EPO", écrit Ophélie Claude-Boxberger sur sa page Facebook.

"J'ai demandé l'analyse de l'échantillon B afin de savoir si cela se confirme et par ailleurs j'essaie de comprendre comment ce produit a pu se retrouver détecté dans mon corps", poursuit l'athlète française. "Les gendarmes enquêtent actuellement dans mon entourage, en particulier lors de mon stage terminal à Font-Romeu, pour avoir des éléments auprès des 3 seules personnes proches qui auraient pu être mises en cause", indique-t-elle.

"Les délais de la justice et des enquêtes ne sont pas ceux des médias donc pour le moment je ne peux vous en dire plus sans perturber le processus", poursuit Ophélie Claude-Boxberger qui dénonce "la pression journalistique" se faisant "l'écho de quelques personnes malfaisantes qui cherchent juste à nuire et salir les athlètes". L'annonce de ce contrôle positif est intervenue à la veille de la convocation mercredi devant les juges antidopage d'une autre athlète tricolore, la marathonienne Clémence Calvin et son entraîneur et mari Samir Dahmani, après s'être soustraite à un contrôle inopiné au Maroc.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.