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Dopage: Ophélie Claude-Boxberger, un coup d'épée dans l'eau au Conseil d'Etat ?

Ce vendredi matin, Ophélie Claude-Boxberger passait devant le Conseil d'Etat, après l'avoir saisi en référé fin décembre au sujet de sa suspension provisoire pour dopage. Absente, l'athlète, qui conteste le fait qu'il y ait eu une procédure contradictoire, était représentée par son avocat, au cours d'une audience qui n'a pas duré 1h. Appelée à juger sur la forme, mais pas sur le fond, l'institution devrait rendre son jugement en début de semaine prochaine.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
  (STEPHANE KEMPINAIRE / KMSP)

Suspendue provisoirement par l'AFLD depuis le 4 novembre dernier après un contrôle positif à l'EPO datant du 18 septembre, Ophélie Claude-Boxberger désire que le Conseil d'Etat lève sa suspension provisoire. C'est pour cela qu'elle l'a saisi en référé le 20 décembre dernier. L'audition a eu lieu ce vendredi matin à Paris. Elle na pas duré plus d'une heure. La championne de France du 3000m steeple n'était pas présente à l'audience.

Elle espérait sans nul doute que sa plainte contre X, pour atteinte à l'intégrité physique par administration de substances nuisibles, déposée le 17 décembre dernier lui aurait permis d'avoir enfin accès à son dossier. Mais cette plainte n'a pas encore été versée au dossier, ce qui ne lui a pas permis d'avoir accès aux auditions réalisées dans le cadre de cette affaire, et notamment à celles de son beau-père, Alain Flaccus, qui y aurait reconnu l'avoir dopée à son insu pendant qu'elle s'était assoupie.

Du coup, son action en référé pourrait bien ne pas servir à grand-chose. Car l'urgence de ce référé, demandé plus d'un mois après la notification de sa suspension provisoire (5 novembre), ne semble pas évident, et comme elle a été entendue par l'Agence française antidopage (AFLD) et que le fait que quelqu'un d'autre l'ait dopée à son insu ne remet pas en cause son contrôle positif. Sur la forme tout du moins. Reste qu'après deux gardes à vue, une enquête préliminaire ouverte dès le mois d'octobre, une information judiciaire ouverte et un juge d'instruction nommé, aucune mise en examen n'a été, pour l'instant, prononcée.

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