Après une année mouvementée, l'Agence mondiale antidopage répond aux "attaques injustes"

Au printemps dernier, le gendarme mondial de la lutte contre le dopage avait été mis en cause après des révélations concernant des nageurs contrôlés positifs à la trimétazidine avant les Jeux de Tokyo en 2021.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le président de l'AMA a fustigé auprès de l'AFP les "attaques très injustes et diffamatoires à l'encontre" de l'institution, le 13 décembre 2024. (MARC BRAIBANT / AFP)

L'année 2024 aura de nouveau été agitée pour l'Agence mondiale antidopage (AMA). Ses responsables ont regretté auprès de l'AFP la multiplication d'"attaques injustes et diffamatoires" contre l'institution, vendredi 13 décembre. Au printemps dernier, le gendarme mondial de la lutte contre le dopage avait été sévèrement mis en cause après des révélations concernant des nageurs contrôlés positifs à la trimétazidine avant les Jeux olympiques de Tokyo en 2021, et non sanctionnés.

Aucun des 23 nageurs n'avait été suspendu ou sanctionné, l'AMA ayant accepté l'explication des autorités chinoises selon laquelle les résultats étaient dus à une contamination alimentaire dans un hôtel où ils avaient séjourné. Pour son président, Witold Banka, ce dossier est maintenant "définitivement clos" puisqu'il a été prouvé avec un rapport indépendant qu'il "n'y avait eu aucun parti pris en faveur de la Chine". "Il n'y a eu aucune faute de la part de nos équipes", a-t-il martelé auprès de l'AFP.

Des relations compliquées entre l'AMA et Usada

Il a ensuite regretté la "politisation" de ce dossier par les Etats-Unis et a fustigé les "attaques très injustes et diffamatoires à l'encontre de l'AMA". Même si les tensions sont retombées, les relations sont "compliquées" avec Usada, l'agence américaine antidopage, a-t-il reconnu, rappelant la position de son institution : un "acteur ne peut pas imposer sa vision sur la façon dont le système devrait fonctionner".

"Que cela plaise ou non, l'AMA est l'organisme responsable du système antidopage dans le monde", a-t-il déclaré, alors que les Etats-Unis seront, dans les années à venir, les hôtes des JO - à Los Angeles en 2028 - et à Salt Lake City pour les Jeux d'hiver en 2034. Dans ce contexte, le Comité international olympique a introduit dans l'accord avec Salt Lake City, et c'est une première, une clause d'annulation "au cas où l'autorité suprême de l'Agence mondiale antidopage n'est pas pleinement respectée".

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