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Athlétisme : le marathon de Londres a-t-il été remporté par des sportifs dopés ?

Le "Sunday Times" continue ses révélations sur le dopage dans le monde de l'athlétisme. Le journal britannique affirme que le marathon de Londres a été remporté sept fois en 12 ans par des athlètes dont les analyses de sang présentaient des résultats douteux.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Des coureurs participent au marathon de Londres (Royaume-Uni), le 26 avril 2015. (SEAN DEMPSEY / AFP)

Le Sunday Times continue ses révélations sur le dopage dans le monde de l'athlétisme. Le journal britannique (article payant) affirme, dimanche 9 août, que le marathon de Londres (Royaume-Uni) a été remporté sept fois en 12 ans par des athlètes dont les analyses de sang présentaient des résultats douteux, laissant suggérer qu'ils avaient pu se doper. Les années concernées ne sont pas précisées.

Le responsable du marathon "très inquiet"

En outre, toujours selon le Sunday Times, 32 gagnants de six marathons majeurs - Londres, Boston, Chicago, New York, Berlin et Tokyo - auraient dû faire face à une enquête après des analyses de sang douteuses, soit un quart des gagnants au total.

Le responsable du marathon de Londres, Nick Bitel, se dit "très inquiet" face à ces informations, dans un communiqué publié dimanche. Il affirme que la compétition applique une politique "zéro tolérance" sur la question du dopage. "Nous continuons à être à l'avant-garde des mesures pour lutter contre le dopage des coureurs de marathon, ajoute-t-il. Mais nous ne pouvons pas le faire seul et comptons énormément sur la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF)."

La Fédération internationale assure vouloir "attraper les tricheurs"

Le quotidien britannique avait déjà ébranlé le monde de l'athlétisme quelques jours plus tôt : la chaîne allemande ARD, dans le cadre d'un enquête en collaboration avec le Sunday Times, assurait détenir une base de données de 12 000 tests sanguins d'athlètes, dont 800 au moins seraient anormaux.

Samedi, l'IAAF a accusé de "naïveté" deux experts australiens qui ont validé les accusations de dopage de cette enquête, qualifiant leurs allégations d'"inexactes". La Fédération a réitéré sa volonté "d'attraper les tricheurs", rappelant avoir "puni des athlètes de renom comme Marion Jones", la sprinteuse américaine triple médaillée d'or aux JO de Sydney en 2000 mais privée ensuite de ces titres pour dopage aux stéroïdes.

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