Cyclisme : le Danois Rasmussen reconnaît s'être dopé pendant douze ans
Le monde du cyclisme n'en est désormais plus à une
confession près. Après le très médiatique "coup" de Lance Armstrong
il y a deux semaines, un autre acteur important du cyclisme récent vient de
tomber le masque.
Révélé sur le Tour de France
Le Danois Michael Rasmussen, 38 ans aujourd'hui, a connu ses
heures de gloire sur l'épreuve-reine du cyclisme. En 2005 et 2006, "Chicken
legs" ("pattes de poulet"), termine meilleur grimpeur.
L'année
suivante, en 2007, il réalise deux semaines impressionnantes, mais ses
performances suscitent quelques doutes. Michael Rasmussen abandonnera le Tour
dans la dernière semaine de course, alors qu'il portait le maillot jaune de
leader. Il est accusé d'avoir menti sur ses lieux d'entraînement, pour
justifier de son absence à des contrôles antidopage inopinés.
La rédemption
Suspendu pendant deux ans à la suite de cette affaire,
Michael Rasmussen était revenu à la compétition en 2009, mais sans jamais
retrouver son niveau d'antan.
Le Danois a finalement craqué. Lors d'une conférence de
presse chez lui à Herning, il a avoué jeudi avoir "utilisé des produits
et des méthodes dopants de 1998 à 2010" . Parmi les substances utilisées :
EPO, hormones de croissance, testostérone, insuline, cortisone, transfusions
sanguines... un panel quasi-complet des produits incriminés ces dernières années.
La Confédération danoise a ouvert une enquête, mais le cycliste qui a annoncé
qu'il arrêtait la compétition, refuse de donner le nom de ses complices.
"Je suis un homme soulagé" affirme Michael
Rasmussen.
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