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JO d'hiver 2018 : un patineur de vitesse japonais contrôlé positif, le premier cas de dopage des Jeux de Pyeongchang

Kei Saito, testé positif à un produit considéré comme masquant, n'avait encore participé à aucune épreuve.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Le patineur de vitesse japonais Kei Saito, ici au premier rang, lors de la coupe du monde de short track à Shanghai (Chine), le 9 décembre 2016. (WENG LEI / AFP)

Quatre jours après leur ouverture, les JO d'hiver de Pyeongchang ont leur premier cas de dopage. Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a annoncé, mardi 13 février, qu'un patineur de vitesse japonais Kei Saito, spécialiste du short-track, avait été contrôlé positif. Le patineur de 21 ans, qui n'a pas encore pris part à la compétition, aurait consommé de "l'acétalozamide, un produit diurétique considéré comme masquant", c'est-à-dire pouvant servir à camoufler la prise de produits dopants, et à ce titre interdit.

Il a été suspendu provisoirement

Kei Saito, qui devait être remplaçant au sein du relais 5 000 m messieurs japonais en short-track, mardi, a été contrôlé "durant un test hors compétition". Il a accepté d'être "provisoirement suspendu" et a quitté le village olympique. "Je veux me battre pour prouver mon innocence", a déclaré le patineur dans un communiqué. "Je suis extrêmement surpris, je n'ai jamais pris de produits dopants et n'ai donc jamais eu l'intention de les cacher." C'est la première fois qu'un athlète japonais est pris pour dopage lors des Jeux olympiques d'hiver.

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