L'Agence française de lutte contre le dopage va réduire ses contrôles faute de budget

L'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) va devoir réduire ses contrôles de 20%. Le 10 novembre, elle a découvert qu'il lui manquera 700 000 euros dans son prochain budget.

Depuis trois ans, l'AFLD ne reçoit plus tous les crédits promis. Jusqu'à présent, elle faisait avec, mais cette fois-ci, elle estime ne plus pouvoir faire face. Ses finances dépendent à 80% de l'argent public. La situation semble incompréhensible dans un contexte où l'AFLD est sollicitée de toute part dans la lutte contre le dopage.

"Il faut faire coïncider les intentions proclamées et les moyens que l’on nous donne", argumente Bruno Genevois, le président de l'AFLD. Récemment, les dispositions du Code mondial antidopage ont été transposés dans le Code français du sport. "Nous souhaitons que ces mesures juridiques soient accompagnées de moyens financiers maintenues au profit de l’Agence."

Aucune alternative de financement pour le moment

Dans un communiqué, le gouvernement a indiqué "regretter ces propos". Il affirme ensuite que "la France continuera à tenir ses engagements en matière de lutte contre le dopage". 

Jusqu’à présent, les tentatives de l'AFLD pour trouver d’autres sources de financements ont échoué. Un parlementaire avait par exemple suggéré de lui affecter une infime partie des droits de retransmission des compétitions sportives, sans succès.