Cet article date de plus d'un an.

Simona Halep suspendue pour dopage : "On a un sentiment d'injustice extrêmement fort", témoigne son ancien entraîneur

L'Agence internationale pour l'intégrité du tennis a prononcé quatre années de suspension contre la joueuse Roumaine.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Simona Halep, le premier jour de l'US Open 2022. (JULIAN FINNEY / GETTY IMAGES NORTH AMERICA)

Quatre ans de suspension. La sentence est tombée, et ce n'est pas seulement un coup dur pour la joueuse. Ancien entraîneur de Simona Halep, Patrick Mouratoglou - invité de franceinfo mardi soir - n'a pas caché sa déception : "On a un sentiment d'injustice extrêmement fort".

La joueuse roumaine est accusée de deux infractions au règlement antidopage : un contrôle positif au roxadustat en août 2022 pendant l'US Open, et des irrégularités dans le passeport biologique. Cette sanction doit l'écarter des courts jusqu'au mois d'octobre 2026.

Un coach "abasourdi"

Comme Simona Halep, Patrick Mouratoglou continu de crier à l'injustice. Le coach se dit "abasourdi" par la décision, reprenant la position déjà défendue par la joueuse : celle d'une contamination involontaire au roxadustat, une molécule classée parmi les EPO (hormone stimulant la fabrication des globules rouges).

"On ne conteste pas le fait que du roxadustat ait été trouvé dans son corps. Il a été prouvé que c'était une contamination, c'est-à-dire que ça venait d'un produit qui était censé être clean, un produit qui est vendu dans le grand public et qui s'est avéré être contaminé, ce qui arrive de plus en plus souvent."

Patrick Mouratoglou, ancien entraîneur de Simona Halep,

à franceinfo

Selon l'entraîneur, la joueuse aurait ingurgité "des produits qui sont contaminés" par cette molécule, retrouvée à des niveaux "extrêmement faibles" dans ses urines. Le coach ajoute que ces taux "n'ont eu aucun effet bénéfique sur elle". La Roumaine a annoncé son intention de faire appel de cette suspension devant le Tribunal arbitral du sport (TAS).

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.