Suspicion de dopage au Racing 92
C'est peut-être le début d'une affaire de dopage, pour l'heure il ne s'agit que de soupçons. Trois stars du Racing 92 ont été contrôlées positives lors de la finale du Top 14 en juin dernier. Le club s'explique.
Ce sacre du Racing devait rester dans les annales, un premier titre national depuis 1990 et première finale du Top 14 disputé à l'étranger. Mais il pourrait devenir le symbole du dopage dans le rugby, car les contrôles auraient démontré la présence de corticoïdes dans les urines de la star néo-zélandaise Dan Carter, de son compatriote Joe Rokocoko et de l'Argentin Juan Imhoff. Dans un communiqué, le club a justifié l'utilisation de ces médicaments. "Il s'agit de traitements administrés par vie autorisée, prodigués en réponse à des pathologies avérées, plusieurs jours avant la finale du Top 14 et ne nécessitant pas d'autorisation à usage thérapeutique."
Les instances de rugby doivent statuer
Pour l'entourage des deux joueurs néo-zélandais, il ne s'agit pas de dopage. "Tout est normal, il s'agit d'un usage thérapeutique. Les corticoïdes sont des médicaments comme les autres utilisés pour traiter la douleur et les inflammations" selon les propos de Simon Porter, l'agent des deux joueurs néo-zélandais. Pour l'Agence française de lutte contre le dopage qui a réalisé ces contrôles, l'usage des corticoïdes est autorisé en fonction du mode d'administration. Le rugby est peut-être à son tour touché par ce type de dopage qui a déjà défrayé la chronique dans d'autres sports. Les instances du rugby disposent de trois jours pour statuer sur le cas de ces trois joueurs et envisager une éventuelle sanction disciplinaire.
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