Éliminatoires Coupe du monde 2022 : Griezmann en patron, Mbappé transparent... ce qu'on a aimé et moins aimé dans ce France-Ukraine
On a aimé
Antoine Griezmann en chef d'orchestre
Une soirée record pour Antoine Griezmann. Encore une fois, Grizou a montré à ses coéquipiers qu'ils pouvaient compter sur lui. L'attaquant français était partout, ce mercredi 24 mars. Surtout, le numéro 7 est devenu le quatrième buteur de l'histoire de l'équipe de France, après une somptueuse frappe enroulée de 20 mètres (19e). Il rejoint David Trezeguet, avec 34 buts inscrits durant sa carrière.
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Il a également disputé son 44e match de suite sous le maillot tricolore, égalant cette fois-ci le record de Patrick Vieira.
Coman et Pavard omniprésents sur le couloir droit
Un duo percutant. Coman et Pavard ont fait preuve d'une très belle complémentarité dans le couloir droit. En première période, ils sont parvenus à se montrer très dangereux. En témoignent les dédoublements incessants de la part du latéral dans le dos de son ailier. A noter également les quelques accélérations fulgurantes du joueur du Bayern Munich.
On n'a pas aimé
La sur-domination stérile
On attendait plus des joueurs de Didier Deschamps. Mais l'équipe de France n'est pas parvenue à enclencher la vitesse supérieure et à prendre le dessus sur une équipe ukrainienne très fébrile. Bien que possédant le ballon et occupant très souvent la moitié du terrain adverse, les Français se sont procurés trop peu d'occasions et ont fait preuve d'un manque de réalisme criant. Au total, ils ne sont parvenus à ne cadrer que deux frappes en 90 minutes.
Mbappé transparent
Kylian Mbappé nous avait habitués à mieux sous le maillot tricolore. Mais ce soir, le Parisien a vécu un match très frustrant et a été auteur d'une prestation médiocre pour un joueur d'une telle importance. Il est retombé dans ses travers, incapable de jouer simple et de faire la différence.
Aucun appel de bonne qualité, aucune bonne décision ; l'attaquant français n'est parvenu à se montrer ni percutant, ni influent. Impuissant et cherchant à tout prix le penalty, il a peiné à se relever d'une chute à la 62e et est resté à terre plusieurs minutes. Payant son inefficacité et ses "grigris" inutiles, il a été remplacé à la 76e minute par Martial.
Le manque de concentration
Des gestes ratés, un manque de précision dans les passes et les tirs, des ballons mal dégagés. A l'image du but encaissé à la 57e minute à la suite d'une déviation de Presnel Kimpembe (contre son camp), les Français ont fait preuve d'un manque important de concentration. Autre symbole de cette imprécision : à deux reprises en début de match, Olivier Giroud n'est pas parvenu à trouver le cadre et à concrétiser l'action (11e et 18e). Des lacunes qu'il faudra absolument gommer dès dimanche prochain au Kazakhstan.
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