Paris Masters - Grand Prix: le Suisse Martin Fuchs a de l'avenir
Martin est un enfant de la balle: son père Thomas a été cavalier international et l'oncle Markus, un des +top 10+ en CSO. Celui qui porte désormais les espoirs du clan a devancé de quelques centièmes de seconde l'Allemand Ludger Beerbaum, sur Zinedine, et un autre représentant de la génération montante, le Belge Constant Van Paesschen, 20 ans. Si Salvatore Sirigu, gardien de but italien du Paris SG, était dans les tribunes en spectateur intéressé, le hongre holsteiner du vainqueur n'a rien à voir avec le ballon rond. "Ce sont les initiales de mon propriétaire (Peter Schildknecht, ndr) et de son activité", a indiqué le Suisse alémanique, qui a déjà tout gagné dans les catégories juniors et jeunes cavaliers.
"Mon futur s'annonce bien? Disons que Future est super dans sa tête. Vendredi, il avait déjà été bon dans l'épreuve préparatoire, malgré les fautes dans le barrage. Cela a été un bon entraînement pour aujourd'hui", a remarqué le lauréat, pas mécontent de laisser au pied du podium son compatriote et champion olympique Steve Guerdat, sur Albfuehren'Paille. Partant en deuxième position lors d'un barrage moins palpitant que le
parcours principal, Martin Fuchs n'avait pas de référence solide. "J'ai pensé que mon chrono ne tiendrait pas", a-t-il précisé. Les quatre premiers sont regroupés en 37/100e de seconde.
Sixième place pour Philippe Rozier
Sur Quickly de Kreisker, son étalon chaud bouillant -il rue avant et après chaque saut-, le Marocain Abdelkebir Ouaddar a bien été le plus rapide. Mais une faute l'a fait reculer au 7e rang des 13 barragistes. Sous les yeux du sélectionneur Philippe Guerdat -le père de Steve-, les Français n'ont pas été en mesure de jouer le podium. Trois d'entre eux comptaient parmi les 13 élus conviés au barrage, dont la porte s'était refermée pour Roger-Yves Bost, 14e avec un point de temps dépassé avec Qoud'Coeur de la Loge. Sur Rahotep de Toscane, gris selle français de 9 ans, le Francilien Philippe Rozier a pris la 6e place, assurant le parcours net, le moins rapide des six double sans faute.
Vice-champions du monde par équipes (2010 et 2014), Pénélope Leprévost et Kevin Staut, ce dernier lauréat 2013 à Villepinte avec Silvana HDC, se sont classés 11e et 12e, avec une barre tombée. Ils ont quand même fait mieux que le Britannique Scott Brash, N1 mondial, bon dernier des barragistes.
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