A Strasbourg, ils pratiquent le sabre laser sportif
“Ce que vous voulez voir en sabre laser, c'est ça. C'est des lumières qui bougent dans tous les sens”. Guieu Fabien enseigne le sabre laser à l'Académie de Strasbourg dédiée à cette pratique. Il a ouvert ce lieu en 2018. Dans la salle, une trentaine de Jedis, comme dans Star Wars, s’affrontent à coups de sabres lumineux. Robin est là depuis 4 ans en tant que pratiquant de ce sport inédit. “Ce n'est pas particulièrement compliqué. À droite, à gauche. Robin Là, juste, on met le sabre derrière, je le laisse revenir et je reviens devant, pour après repartir. Et après, j'accélère simplement” décrit le jeune sportif en faisant une démonstration.
Depuis plus de 18 ans, Guieu Fabien pratique les arts martiaux traditionnels issus du Japon. Il se retrouve dans le sabre laser sportif. Armés de leur sabre lumineux, fonctionnant avec une LED et composé d’une lame en polycarbonate, chaque participant doit également revêtir un certain nombre de protections avant chaque combat : masque d’escrimeur, coques aux épaules, aux coudes, aux genoux, gants rembourrés, bustier et protège-tibias. Un combat de sabre laser prend fin “soit au bout de 3 minutes, soit au premier combattant à 15 points” explique Robin.
Tous les participants ne sont pas des fans des films Star Wars
A la fin de chaque combat, les observateurs sont sollicités. “On lève la main pour indiquer les zones qui ont été touchées. 3 points pour les jambes ou les bras, 1 point pour le manche ou les mains, et 5 pour le torse” commente Lesley, animateur fédéral de sabre laser. Mais qu’on ne s’y trompe pas. Tous les participants ne sont pas des fans des films Star Wars. Au contraire. Robin n’en est “pas spécialement” fan. Pour les autres participants interviewés, la majorité n’en est pas fan non plus. “Je n’ai même pas vu tous les films” déclare Marie. “Je n'aime absolument pas Star Wars. Ce que je déteste le plus dans ces films, c'est les Jedis” affirme Nicolas. “Je suis assez fan de Star Wars” déclare Jérôme, un autre participant qui possède un tatouage sur le bras symbolisant la Rébellion, une référence au film culte.
C’est dans les années 1970 que cette pratique apparaît aux Etats-Unis. Il faudra attendre 2018 en France pour que la Fédération française d'escrime la reconnaisse comme l’une de ses disciplines. La pratique du sabre laser sportif compte aujourd’hui plus de 2500 licenciés.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.