JO - Une athlète grecque exclue pour un tweet raciste
Son tweet controversé a immédiatement déclenché la polémique en Grèce, au point que plusieurs responsables politiques ont réclamé son exclusion. "Elle a n'a pas respecté une règle élémentaire de l'olympisme et, malheureusement, elle est exclue", a déclaré Isidoros Kouvelos, le chef de l'équipe grecque, sur la chaîne SKAI TV. "Elle a fait une erreur et, dans la vie, on paie pour ses erreurs", a-t-il ajouté.
Le Comité international olympique (CIO) a appuyé la décision du comité olympique grec. "Les règles n'ont pas changé. La seule différence est que les commentaires ont été faits sur les médias sociaux. Ils transgressent clairement la charte olympique", a déclaré le porte-parole du CIO Mark Adams. L'athlète de 23 ans a présenté ses excuses mercredi, en affirmant qu'il s'agissait d'une "plaisanterie malheureuse et de mauvais goût". "Je suis vraiment désolée et honteuse après toutes les réactions négatives que j'ai déclenchées, dans la mesure où je n'ai jamais voulu offenser personne ni violer les droits de l'homme", a-t-elle réagi sur sa page Facebook.
"Disparu"
Dans la foulée, son entraîneur, George Pomaski, a estimé que la sanction était trop lourde. "C'est trop, la peine n'aurait pas dû être aussi sévère", a déclaré à Reuters l'entraîneur, qui ne pouvait pas joindre sa protégée depuis plusieurs heures. "Elle a disparu", a-t-il dit. "C'est une grande déception, pas seulement pour elle, mais aussi pour sa famille, pour moi-même, et pour toutes les personnes impliquées dans l'équipe grecque", a affirmé George Pomaski.
Paraskevi Papachristou, qui a fini à la 11e place des championnats d'Europe d'athlétisme en juin dernier, ne figurait pas parmi les principales favorites du triple-saut. Sa remarque faisait référence à la petite épidémie de virus du Nil occidental qui a fait une victime à Athènes et touché au moins cinq personnes au cours du mois.
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