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Mondiaux de Budapest 2013 - Rembi sortie en 8es à l'épée

L'épéiste française Lauren Rembi, dernière représentante tricolore engagée jeudi aux Championnats du monde à Budapest, s'est logiquement inclinée 15 touches à 10 en 8e de finale contre la Roumaine Anna Maria Branza, N.1 mondiale. L'escrime française termine donc cette deuxième journée des mondiaux sans médailles, avec des résultats décevants chez les messieurs à l'épée. Rembi n'a pas trouvé la riposte face à la Roumaine, vice-championne olympique à Pékin en 2008 et grande favorite du tournoi à Budapest.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
La Française  Alexandre Blaszyck (à droite) face à la Polonaise  Radoslaw Zawrotniak (à gauche)

"Elle était tout simplement plus forte que moi. J'ai tiré à mon niveau, mais pour battre Branza, je devais être au minimum deux niveaux au-dessus", a  reconnu Rembi après son match. Sa soeur aînée Joséphine Jacques-André-Coquin, 22 ans, n'a pas fait le poids par rapport à la N.2 mondiale, la Russe Anna Sivkova, s'inclinant 15  touches à 7. "Le comportement que j'ai vu chez les filles cet après-midi me convenait.  Je n'ai pas grand chose à leur reprocher, elles ont perdu parce qu'elles ont encore des choses à apprendre", a estimé le Directeur technique national  Christian Peeters, bien plus sévère sur les résultats des messieurs.

"J'aimerais voir des gens qui vont à l'attaque"

Si les deux jeunes escrimeuses n'ont pas de regret à avoir sur la compétition, les hommes ont en revanche déçu le matin, tous les quatre ayant été sortis en 32es ou en 16es de finale. Au vue de leur saison en Coupe du monde, Ulrich Robeiri, Daniel Jérent, Ivan Trevejo et Alexandre Blaszyck étaient de sérieux prétendants au podium mais sont passés à côté de leur Mondial. "J'aime bien ces gars-là en dehors de la piste, ils en imposent, alors que ce matin sur la piste, ils n'en imposaient pas. Je ronge mon frein depuis deux  jours, j'aimerais voir des gens qui vont à l'attaque", a pesté le DTN.

"On n'est pas là juste pour être sélectionné et s'en contenter, mais pour aller chercher plus que ça. Un match, on vient le gagner avec les tripes. J'attends plus que ce que j'ai pu voir depuis deux jours", a-t-il lancé. Vendredi les quatre sabreuses (Saoussen Boudiaf, Charlotte Lembach, Cécilia  Berder et Béline Boulay) et les quatre fleurettistes (Marcel Marcilloux, Erwann Le Pechoux, Julien Mertine et Jérémy Cadot) seront les dernières chances en individuel pour la France, avant les épreuves par équipes samedi, dimanche et  lundi.

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