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League of Legends : G2 Esports et FunPlus Phoenix prêts à en découdre

Avant de s'affronter dimanche en finale des Championnats du monde de League of Legends, G2 Esports et FunPlus Phoenix sont montés au premier étage de la Tour Eiffel pour la conférence de presse d'avant-match. Ils ont répondu aux questions des journalistes dans la bonne humeur.
Article rédigé par Hugo Monier
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 5min
 

Ils sont prêts pour la rencontre de l’année. Les Européens de G2 Esports et les Chinois de FunPlus Phoenix étaient à la Tour Eiffel ce vendredi, avant de se retrouver à l’AccorHotels Arena de Paris-Bercy, dimanche. A côté de l’estrade où ils ont répondu aux questions des journalistes, la Summoner’s Cup (Coupe de l’invocateur). C’est pour ce trophée, remis aux champions du monde de League of Legends, que ces deux équipes travaillent depuis des mois.

G2 Esports : Perkz au repos

Avant Bercy, le cadre, le premier étage de la Tour Eiffel, est déjà exceptionnel pour la première finale des Worlds à Paris. “C’est un moment plein d’émotion pour moi, a d’abord évoqué Nicolas Laurent, le CEO français de Riot Games. Il y a 20 ans, j’étais parisien, je faisais la fête sur le Champ-de-Mars pour la victoire en Coupe du monde de l’équipe de France. Me dire que vingt ans plus tard, je suis là pour la finale du plus grand événement esport du monde, c’est un très grand moment pour moi.” 

Les Européens de G2 ont été les premiers à monter sur scène, sans Luka “Perkz” Perkovic, resté à l’hôtel. “Perkz ne se sentait pas bien, mais rien de bien sérieux, on n’a pas voulu prendre de risque, a expliqué le coach Fabian “GrabbZ” Lohman. On espère qu’il sera en pleine forme pour la finale”. Interrogé sur la possibilité d’un Grand Chelem inédit dans League of Legends, après avoir remporté la saison de printemps, la saison d’été et le Mid-Season Invitational (tournoi de mi-saison), il a minimisé l’événement. “On ne se dit pas 'C’est notre chance de Grand Chelem', on veut juste gagner la finale. On n’essaye de ne pas en faire trop autour de ce match, nous le préparons comme les autres même si les enjeux sont beaucoup plus élevés.” 

Le midlaner Rasmus “Caps” Winther, un des candidats au titre de meilleur joueur des Worlds, a été le centre de l’attention. Notamment pour son duel très attendu face à son homologue de FunPlus Phoenix, le Sud-Coréen Kim “Doinb” Tae-Sang. “Il ne joue pas vraiment comme un midlaner normal, a-t-il jugé. Moi aussi j’aime innover, trouver des nouvelles stratégies. J’ai préparé des choses pour lui et je pense qu’il en a aussi pour moi. Il est essentiel dans son équipe, il les aide beaucoup en rôdant partout sur la carte. On doit limiter ses déplacements pour l’empêcher de maîtriser la partie.” En demi-finale, il est sorti vainqueur de son affrontement avec Lee “Faker” Sang-hyeok (SKT), la légende du jeu. “Je suis très content d’avoir joué contre lui, je l’ai toujours admiré, a expliqué celui parfois surnommé “Baby Faker”. Je ne veux pas me comparer à lui, il a gagné tellement de fois les Worlds, il reste l’un des meilleurs du monde. On ne peut se comparer avec Faker qu’en gagnant autant.” 

FunPlus Phoenix la joue trash-talk 

Si G2 a joué l’humilité avant dimanche, l’atmosphère du côté de la formation chinoise était au banter, ce trash-talk au second degré, teinté d’humour. Avec Doinb en tête de pont. “Perkz n’est pas là parce que nos chambres à l’hôtel sont voisines, j’ai fait beaucoup de bruit hier soir et j’ai chanté pour lui avant d’aller dormir” a-t-il plaisanté, avant de placer une banderille. “G2 est passé contre SKT avec de la chance, a-t-il répondu à l’affirmation d’un joueur de G2 que G2-SKT était la vraie finale du tournoi. S’ils nous avaient affronté en quarts de finale, ils ne seraient pas allés en demies.

Leur coach Chen “WarHorse” Ju-Chih n’était pas en reste au moment de commenter la différence d’expérience au plus haut niveau entre les deux équipes. “Cette question est drôle parce que si l’on regarde les statistiques, G2 a perdu beaucoup de matches internationaux, plus que nous, a-t-il souligné. Si on se prépare comme on sait le faire, on peut battre G2.” Mais le Taïwanais connaît la force de son adversaire. “Il y n’y a pas un seul danger chez G2, ils sont tous dangereux, a-t-il expliqué. Ils ont une approche du jeu plus globale, comme nous. L’enjeu n’est pas de bloquer un joueur, mais leur façon de jouer.” 

Les deux équipes se retrouveront dimanche, à partir de 13h, à Bercy. La finale sera à suivre en direct sur France tv sport. 

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