Euro 2016 : comment encore vous procurer des billets ?
A six mois de l’ouverture de l’Euro 2016 en France, l’excitation monte progressivement. Cinquante-et-un matches vont se dérouler sur notre territoire. Alors que la plupart des billets ont déjà été vendus, il reste encore quelques moyens de s’en procurer.
Deux premières phases terminées
Initialement, l’UEFA avait prévue deux phases de vente pour l’Euro 2016. La première s’est déroulée du 10 juin au 10 juillet 2015. Une vente ouverte à tout le monde pour tous les matchs. Mais la phase de qualification était encore en cours et il était donc impossible de connaître les équipes participantes et les groupes. Seuls les lieux des matchs étaient connus. Onze millions de demandes, dont plus d’un million rien que pour la finale, avaient été enregistrées pour le million de places disponibles. Un tirage au sort a eu lieu. La seconde phase a eu lieu après le tirage au sort de la phase de groupe, entre le 18 décembre et le 18 janvier. 800 000 billets étaient en vente, répartis entre les 24 pays qualifiés. Chaque pays a reçu le même nombre de billets à vendre aux membres des clubs officiels de supporters. Il n’était donc pas possible pour un supporter français d’acheter des billets pour un match de l’Espagne, à moins de rejoindre l’association officielle de supporters de l’Espagne.
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Une troisième phase jusqu’au 1er février
Si le nombre de billets a été réparti de façon équitable entre les 24 pays participants, la demande n’a pas été la même pour tous les matchs. Russie-Slovaquie ou Albanie-Roumanie bénéficient d’une demande faible, alors qu’Allemagne-Pologne, Irlande-Suède et Portugal-Autriche ont été les trois matchs les plus demandés. L’UEFA a donc décidé de lancer une nouvelle phase de vente jusqu’au 1er février. Elle est ouverte à tous ceux n’ayant fait aucune demande lors de la seconde phase, peu importe leur nationalité. Elle permet de demander des billets des catégories 1 et 2 (entre 105€ et 145€ pour un match de poule, jusqu’à 895€ pour la finale) ou des billets à visibilité réduite (à partir de 40€ pour un match de poule en catégorie 3 avec le risque d’avoir un pylône en plein milieu de votre champ de vision). Le résultat du tirage au sort pour les deux dernières phases sera annoncé le 29 février au plus tard.
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Une plate-forme de revente officielle en mars
Si après ces trois phases, vous n’avez pas réussi à obtenir de billets vous pourrez toujours tenter votre chance en mars sur la plate-forme de revente de l’UEFA. Sa date d’ouverture précise n’est pas encore connue. Des billets devraient également pulluler sur des plates-formes de revente externes comme Viagogo. Mais la fiabilité de ces sites est souvent aléatoire et les prix ont tendance à exploser. Le Paris Saint-Germain est un bon exemple. Chaque année, on voit des abonnés revendre leurs billets pour des matchs-événements (Ligue des Champions, etc) pour 3, 5, 10 fois le prix du billet. Pour un Euro, les tarifs risquent d’être démentiels. Attention : vous pouvez être tenté d’acheter vos billets auprès de vendeurs à la sauvette le jour du match. Rappelons que c’est illégal et que vous risquez d’être recalé à l’entrée du stade.
Les concours et les invitations
Dernière façon d’assister à un match de l’Euro : se faire inviter. Les nouveaux stades construits pour l’Euro, ou ceux rénovés, font la part belle aux loges et autres offres pour les entreprises. De nombreuses sociétés ont acheté des places pour en faire bénéficier leurs employés ou des clients. C’est l’occasion de faire marcher tous vos réseaux pour tenter de vous immiscer, remplacer le collègue de votre beau-frère absent au dernier moment. Soyez également à l’affût des nombreux jeux-concours qui vont se multiplier à l’approche de l’Euro. Médias, clubs, sponsors de l’Euro, FFF ou entreprises à la recherche d’un peu de pub proposent régulièrement de gagner des places pour des matchs de l’Euro. Une bonne présence sur les réseaux sociaux peut être utile pour les repérer. S’en remettre à vos relations ou à la chance, c’est regrettable et un peu désespéré. Mais comme le dit l’expression populaire : on n’est jamais à l’abri d’une bonne surprise.
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